Le Journal de Quebec - Weekend

TOUTE LA VIOLENCE DES HOMMES

Pour comprendre certaines choses, il faut parfois remonter très loin dans le passé… ou fouiller les recoins les plus sombres de la mémoire. Ce roman noir nous le prouve.

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La Belgique compte quelques auteurs qu’on suit avec intérêt, parmi lesquels Éric-Emmanuel Schmitt, Armel Job et Amélie Nothomb. À cette liste s’ajoute désormais Paul Colize, un auteur de romans noirs originaire de Bruxelles dont on n’avait encore jamais lu les livres. Depuis le tournant des années 2000, il en a pourtant écrit une bonne quinzaine, dont plusieurs ont été primés. Que dire de plus? Paul Colize, qui vit aujourd’hui à Waterloo, aurait apparemmen­t découvert très jeune les polars grâce à une grand-mère qui adorait les histoires de meurtres.

NON COUPABLE POUR ALIÉNATION MENTALE ?

Reconnu pour ses intrigues fouillées, Paul Colize nous invite ici à faire la connaissan­ce de Nikola Stankovic, un artiste-peintre de 35 ans originaire de Croatie. Mais autant préciser tout de suite que les choses ne vont pas très bien pour lui. Une jeune serveuse également originaire de Croatie a été assassinée à coups de couteau et même si Nikola s’obstine à affirmer qu’il n’y est pour rien, tous les indices pointent vers lui : les empreintes relevées dans l’appartemen­t de la victime, les taches de sang maculant ses chaussures et la série de dessins franchemen­t gores retrouvés dans son atelier de Saint-Gilles. Après ça, allez demander à un avocat de prouver et de plaider son innocence! C’est pourtant exactement ce qui va se produire dès que Nikola sera interné dans un centre psychiatri­que… afin de savoir s’il est atteint ou non d’un grave trouble mental.

Une fois passé le cap des premiers chapitres, un suspense bien monté.

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 ??  ?? KARINE VILDER
Collaborat­ion spéciale
KARINE VILDER Collaborat­ion spéciale

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