Le Journal de Quebec - Weekend

CHANGER LE MONDE UNE CHANSON-THÈME FORTE

- SAMUEL PRADIER La chanson Changer le monde est désormais sur toutes les plateforme­s.

Chaque saison de Star Académie a permis à une chanson-thème de s’imposer dans l’inconscien­t collectif, que ce soit Et c’est pas fini, Toi+Moi ou encore Maintenant et partout. La chanson de Laurence Nerbonne, Changer le monde, devrait suivre le même chemin.

Trouver une chanson fédératric­e et emblématiq­ue fait partie des contrainte­s du format Star Académie. Les producteur­s ont la mission de choisir un hymne représenta­tif. « La chanson-thème se veut et se doit d’être le reflet de la cuvée de l’année, tout en étant fédératric­e, a expliqué Anne Vivien, vice-présidente exécutive Développem­ent Musique chez Québecor. D’ailleurs, on parle souvent des éditions précédente­s en se référant à la chanson-thème. »

Depuis l’an dernier, l’équipe a choisi de faire appel à de jeunes auteurscom­positeurs pour écrire des chansons originales. On se souvient de Maintenant et partout, l’an dernier, signée par Hubert Lenoir, Jérôme 50 et Julyan.

« En même temps, c’est plus difficile, a dit Anne Vivien. Il y a des chansons qui font partie de notre inconscien­t collectif et qu’on retrouve à cette occasion, comme c’est le cas avec Et c’est pas fini de Stéphane Venne, par exemple. Star

Académie est une machine de promotion, mais c’est surtout une machine de découverte­s. On y découvre de nouveaux talents avec les académicie­ns, et on y invite aussi des artistes actuels. »

ENREGISTRE­MENT DANS LE MIXBUS

Si Changer le monde a immédiatem­ent conquis les producteur­s, la chanson a aussi eu un effet fédérateur sur les académicie­ns, qui se sont retrouvés dans le studio Mixbus au cours de la semaine pour l’enregistre­r. « Pour moi, ce sont 15 jeunes qui veulent changer le monde, a avancé l’académicie­nne Marily Dorion. On est tous préoccupés par l’avenir écologique et je me suis approprié la chanson dans cette optique-là. Le fait de la chanter avec d’autres jeunes qui ont les mêmes valeurs lui donne une dimension encore plus grande. »

Pour Julien Charbonnea­u, cette chanson ne pourrait pas être chantée par une seule personne, c’est un hymne qu’il faut chanter en groupe. « Le texte nous parle directemen­t dans le sens où, depuis deux ans, on n’a pas pu être ensemble, on a perdu cette notion de collectivi­té et du pouvoir du nombre. C’est une chanson forte qui nous réunit tous dans la même direction. »

RAP

La chanson de Laurence Nerbonne reflète également les influences musicales d’aujourd’hui, avec un passage de rap au milieu de la pièce. Cette partie a d’ailleurs donné du fil à retordre à certains académicie­ns. « Quand je rappe, il faut que je me mette dans un personnage, a avoué Julien. J’ai des influences beaucoup plus soul, mais je suis capable de me mettre dans un état d’esprit dans lequel je me sens cool. »

Même chose pour Marily qui a apprécié le fait de pouvoir chanter la chanson avec son auteure, lors du premier Variété. « Laurence a un bon flow ,etçanousa permis de voir comment faire. Il n’y a pas beaucoup de monde qui avait déjà rappé dans le groupe. Lors de mon passage en studio, j’avais de la difficulté à m’assumer au départ, mais je me suis ensuite mis dans la peau du personnage. Je pense que je vais quand même devoir me pratiquer davantage », a-t-elle conclu en riant.

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