Le Journal de Quebec - Weekend
SARAH-MAXINE RACICOT
L’année 2021 aura été une année charnière dans la vie de Sarah-Maxine. Découverte l’hiver dernier dans Je voudrais qu’on m’efface, on l’a vue depuis dans
L’effet secondaire, Moi non plus, Alertes et L’Échappée. Elle est actuellement à l’affiche de la quotidienne Le pacte à Télé-Québec et ça ne fait que commencer.
À quel moment as-tu eu la piqûre pour le jeu ?
Sur le plateau de Je voudrais qu’on m’efface. C’était ma première expérience. J’avais fait quelques cours d’art dramatique au secondaire. Des
gens voyaient mon potentiel plus que moi. J’ai passé l’audition et j’ai eu le rôle. Pendant le processus, je me suis rendu compte que j’aimais vraiment jouer. J’ai travaillé. Je n’avais aucun bagage. Il y avait un coach sur le plateau. Les rencontres avec le réalisateur (Eric Piccoli) m’ont mise en confiance.
Quel rôle t’a le plus challengé ?
Mélissa (Je voudrais qu’on m’efface). Mais aussi Aïna dans Le pacte. C’est la première fois que je porte une série. C’était important pour moi d’incarner un personnage auquel les jeunes puissent s’identifier. Je voulais qu’on voie bien ses contrastes. L’apparence qu’elle se donne sur les réseaux sociaux, sa force qui est sa manière de se protéger alors qu’à l’intérieur, comme tout le monde, elle a ses imperfections, ses stress, ses insécurités.
On donne aux jeunes des rôles qui ont une grosse portée dramatique. Je pense à L’Échappée notamment. Est-ce parce que vous vivez des choses plus intenses ?
Emy est une écoterroriste et une féministe ultra radicale. Sans le côté rebelle, ce sont des sujets qui m’intéressent. Ce sont des enjeux que les jeunes ont pris en main. Nous sommes les leaders de demain. Cette facette plus dramatique met en valeur notre génération.
Comment vois-tu ton avenir dans ce milieu ?
Ce n’est pas un métier stable, mais mon plus gros souhait serait de continuer à jouer, d’avoir des contrats à un bon rythme. S’il y a un creux, j’irais perfectionner mon jeu ou étudier les métiers derrière la caméra.