Le Journal de Quebec - Weekend
LÉANNE DÉSILETS
Depuis deux ans, Léanne est une actrice qu’on voit de plus en plus. Elle est Doris dans Six degrés et Marilou dans La vie compliquée de Léa Olivier en plus de jouer dans Makinium, une série jeunesse de science-fiction. Elle nous a récemment bouleversés dans Les bracelets rouges.
À quel moment as-tu eu la piqûre pour le jeu ?
Très jeune, j’ai dit à mes parents que je voulais être comédienne et être dans une agence. Mais ma vraie piqûre c’est sur le film Jeune Juliette. C’était mon premier gros rôle et Anne Émond a été une mentore.
Est-ce qu’il y a eu des moments où tu as douté d’atteindre ton rêve ?
Pendant quelques années, j’ai fait beaucoup d’auditions et, même si je n’avais pas les rôles, on me faisait toujours des commentaires positifs. Ça demande beaucoup de persévérance. Je suis plutôt réservée et sensible. Ça me détruisait à chaque fois. Mes parents faisaient des allers-retours de Sainte-Adèle avec moi pour 15 minutes d’audition. Ils me disaient que tant que c’était ma passion, qu’ils m’appuieraient.
Qu’apportes-tu de toi à tes personnages ?
Tant Doris que Marilou ont mon côté bubbly. Mais je ne suis pas intrusive ni rushée comme Doris. Marilou, elle, vit des émotions fortes. Elle vivait des frictions en amitié dans la saison 1. Dans la saison 2, c’est en amour qu’elle en a. Elle a une vie bien compliquée.
Que retiens-tu des Bracelets rouges ?
J’ai fait beaucoup de jeunesse et c’est la première fois que j’avais accès à ces émotions-là. Je ne pouvais pas me fier seulement à la scène, je devais me mettre à la place de Kim. Sa mort est brutale et inattendue. C’est bouleversant. C’est chargé. J’apprends encore beaucoup.
Comment vois-tu ton avenir dans le milieu ?
J’étudie au cégep en cinéma. J’aime découvrir tout ce qui se passe derrière la caméra. La réalisation, la direction photo. J’aime parler avec les machinos. Ça aide mon jeu aussi de savoir quel type de lentille est utilisé pour tel plan. Je me vois continuer à jouer et à en apprendre sur le cinéma.