Le Journal de Quebec - Weekend

UNE RENTRÉE SUR LES CHAPEAUX DE ROUES

- FRANCIS BOLDUC

Mine de rien, ça fait 20 ans cette année que Varda Étienne agit à titre de collaborat­rice à Sucré Salé, la quotidienn­e estivale de TVA animée par Patrice Bélanger. Pour quelques minutes, Varda Étienne a troqué son rôle d’interviewe­use contre celui d’interviewé­e.

« Je le dis avec beaucoup de respect : Sucré salé, pour moi, ce n’est pas un boulot, c’est un divertisse­ment. Je me dis que c’est tout un privilège d’être rémunérée pour faire ça. C’est comme ça que je le perçois. Je n’ai jamais fait une entrevue pour Sucré salé en me disant que ça ne me tentait pas. Jamais ! »

Varda aime ce qu’elle fait ; ça paraît au petit écran et, surtout, elle aime les gens. Un plus selon elle.

« Je m’entretiens avec des artistes qui, souvent, nous invitent dans le confort de leur foyer. Les gens sont de bonne humeur et relax. Ils nous parlent de leurs projets et de leur été. C’est donc très convivial et léger. » Elle enchaîne aussitôt en évoquant une série de privilèges que d’autres communauté­s journalist­iques n’ont pas nécessaire­ment.

« L’avantage qu’on a, au Québec, c’est l’accessibil­ité des artistes. Être reçu chez un artiste, c’est un privilège. Et le fait que les gens se confient, c’est un autre privilège. Je suis quelqu’un qui a un grand sens de l’autodérisi­on, qui aime beaucoup l’humour et qui ne se prend pas trop au sérieux. C’est la touche que j’apporte à l’émission – du moins, j’ose croire que c’est le cas ! »

Questionné­e sur ce qui est le plus important pour elle lors d’une interview, Varda n’hésite pas une seconde : « Que la personne se sente respectée et à l’aise de me dire : “Oui, je veux répondre à cette question” ou “Non, je ne suis pas à l’aise”. »

DAVID BECKHAM

On termine sur le sujet en lui demandant quel est, selon elle, son meilleur coup à Sucré salé ?La réponse met en scène David Beckham. En mai 2012, Varda s’est autorisée à demander quelque chose de particulie­r au célèbre joueur de soccer lors d’une conférence de presse dans la métropole.

« Ç’a quand même été controvers­é. Je lui ai fait signer un sous-vêtement », raconte-t-elle en faisant également savoir qu’au départ elle n’était pas chaude à l’idée. Il faut savoir qu’à l’époque, le sportif faisait la promotion de sous-vêtements à son nom vendus dans une grande chaîne de magasins. Il était à Montréal pour un match de soccer et non pour jaser de bobettes.

« Ensuite, j’ai remis ces boxers pour qu’ils soient vendus à un encan au profit de l’Hôpital Sainte-Justine. » La vente avait rapporté, semblet-il, une somme importante. « Si je me souviens bien, c’était dans les quatre chiffres. »

SUR TOUS LES FRONTS

Le monde de la télévision et de la radio est actuelleme­nt en pleine effervesce­nce. Une multitude de séries et de téléromans sont présenteme­nt en tournage pour la télé, et on met la dernière touche aux diverses programmat­ions radio pour la rentrée. Varda Étienne, elle, fera partie d’une équipe radiophoni­que cet automne.

« Je meurs d’envie de vous dire où, mais je ne le peux pas encore. La seule chose que je peux révéler, c’est que c’est pour une des stations les plus populaires. Je suis extrêmemen­t flattée et honorée de me joindre à cette équipe ! »

Outre la radio, la reporter planchera sur un documentai­re produit par KOTV.

« Je vais aborder le “complexe du colon”. Je vous explique. Je vais parler, par exemple, des personnes de couleur qui utilisent des crèmes blanchissa­ntes pour s’éclaircir la peau ou encore de celles qui ont des traits asiatiques et qui désirent se faire débrider les yeux. En fait, de tous ceux et celles qui ont en tête que la beauté occidental­e, c’est le summum. Je veux dénoncer ça. J’appelle ça le “complexe du colon”. »

Parmi ses autres projets, iI y a la rédaction d’un livre de cuisine. « Ce sera un livre de recettes haïtiennes. Je suis actuelleme­nt en pourparler­s et je fais tout pour que ça sorte à la fin de l’automne ou à l’hiver prochain. Et j’ai commencé un roman. Ça fait trois ou quatre fois que je replonge dedans, mais je n’arrive pas à le terminer. » Elle a donc opté pour un livre de cuisine, parce qu’elle tripe là-dessus, dit-elle, et a confiance que ça plaira aux gens.

La quotidienn­e Sucré salé est diffusée du lundi au vendredi à 18 h 29 à TVA.

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VARDA ÉTIENNE

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