Le Journal de Quebec - Weekend
UN CONTE ÉCOLOGIQUE
Malgré plusieurs excellents éléments, ce film d’animation n’est pas toujours à la hauteur.
Ainbo (voix d’Audrey Lamy) est une adolescente débrouillarde. Orpheline, elle réside dans le village de Candamo, en pleine forêt amazonienne, et se rêve grande chasseresse malgré ses oublis et ses maladresses. La jeune fille découvre vite que les esprits – un démon de la forêt baptisé Yacuruna – ont jeté un sort sur le village sous la forme de maladies, de végétation et de poissons qui disparaissent.
En harmonie avec les bons esprits – notamment un tapir et un tatou –, Ainbo apprend qu’une racine magique lui permettra de défaire les siens de la malédiction du Yacuruna. Mais elle se heurte à l’incrédulité du village et se résout alors à partir seule.
Les amateurs de films d’animation retrouveront rapidement des thèmes développés dans l’excellent FernGully : Les aventures de Zak et Crysta –et donc évidemment dans Avatar de James Cameron. Ainbo offre également une certaine ressemblance, tant physique que scénaristique avec Moana des studios Disney.
Mais, contrairement aux films mentionnés, Ainbo, princesse d’Amazonie s’adresse résolument aux plus jeunes – les petits risquent, par contre, d’avoir peur de Yacuruna, présenté sous la forme de fumée noire avec des yeux rouges particulièrement méchants. Le propos est simple, même simpliste, voire naïf, sous des dehors éclatés qui comprennent des animaux parlants et multicolores.
On adhère donc au coeur du message, Ainbo, princesse d’Amazonie constituant une agréable sortie cinéma familiale.