Le Journal de Quebec - Weekend
Catherine Durand
La maison orpheline
Loin de moi l’idée de tomber dans la métaphore résidentielle, mais l’album coréalisé avec Vincent Legault (Dear Criminals) a bien des airs de repaire qu’il fait bon découvrir de pièce en pièce. Appuyée sur une douceur enrichie par l’orchestration de l’Ensemble Cassiopée, La maison orpheline est habitée de tourments amoureux, de peine et de quête de sérénité. Sans s’enfoncer dans la mélancolie, les chansons réussissent plutôt à s’élever vers des sonorités vaporeuses, lumineuses. Et le rire de Durand clôt l’album, rendant bien tentante l’idée d’en refaireletouravant longtemps. – Mélissa Pelletier