Le Journal de Quebec - Weekend
TIMOTHÉE CHALAMET
COVERMEDIA | Timothée Chalamet est toujours stylé.
Qu’il traîne à la maison, devant son écran de téléphone, avec un t-shirt, ou qu’il s’offre au regard de tous, en représentation professionnelle, sur les tapis rouges des festivals ou de premières de films – ou dans les à-côtés des festivals – son look est toujours recherché.
À la Mostra de Venise, où il était venu défendre le film
Bones and All, il n’a pas manqué de faire forte impression, quel que soit le moment ou l’endroit où un appareil photo capturait son image.
Acteur consentant, Timothée Chalamet ? Ou victime de la mode ? Victime de la mode, non : le comédien de 28 ans ne se laisse pas enfermer dans une image et l’on sent qu’il sait très bien ce que la mode a de futile, et de joyeux.
Consentant, oui, pour se laisser photographier dans ses tenues « off », qui mettent en valeur son talent personnel pour rendre magique un pantalon de cuir Saint Laurent, un t-shirt rétro de David Bowie... ou un épouvantable bermuda camo militaire, qui, chez lui, devient presque gracieux.
DOUCEUR ET RUGOSITÉ
Des tenues que l’on peut adapter à notre propre look, si l’on glisse çà et là des bijoux qui adoucissent l’ensemble et de la décontraction. S’inspirer de son costume dos-nu en satin rouge dessiné par Haider Ackerman et porté pour la montée des marches vénitiennes sera moins facile. Mais l’on retient l’idée du tissu satiné, des épaules exposées et... des santiags, que l’on portera tous beaucoup cette année. Un mélange, donc, de douceur d’un vieux style et de rugosité du monde fantasmé du Grand Ouest américain.