Le Journal de Quebec - Weekend
LA CARRIÈRE DE DENYS ARCAND
EN 12 PHOTOS MARQUANTES
Denys Arcand, un de nos cinéastes les plus acclamés dans le monde, lance son nouveau film, Testament, le 5 octobre prochain. Pour souligner cette sortie très attendue, Le Journal vous propose de revisiter les grands moments de sa carrière à travers quelques photos marquantes.
Un jeune cinéaste prolifique
Denys Arcand a 34 ans sur cette photo prise au moment de la sortie, en 1975, du film policier Gina ,son troisième long métrage de fiction qui fait suite à La Maudite Galette (1972) et Réjeanne Padovani (1973). Avant de se tourner vers la fiction, au début des années 1970, le jeune cinéaste avait déjà réalisé une dizaine de documentaires avec l’Office national du film (ONF), dont le controversé On est au coton ,quiaété censuré pendant six ans pour « des raisons politiques ».
Le succès du Déclin
Denys Arcand pose aux côtés Dominique Michel, Dorothée Berryman, Yves Jacques et Pierre Curzi à la grande première du film Le déclin de l’empire américain ,en1986. Un des films québécois les plus célébrés dans le monde, cette comédie satirique mettant en scène une bande d’intellectuels qui discutent de leur vie et leurs relations amoureuses a lancé la carrière internationale d’Arcand. Le déclin a décroché une nomination aux Oscars en plus d’avoir fait un tabac dans les salles au Québec, et aussi en France.
Tournage de Jésus de Montréal
À l’été 1988, Denys Arcand tourne Jésus de Montréal, une satire brillante et audacieuse sur la quête de la spiritualité. En plus de permettre à Arcand d’obtenir une autre nomination aux Oscars. Jésus de Montréal marquera l’histoire de notre cinéma en devenant le premier film québécois à récolter le prestigieux Prix du Jury au Festival de Cannes, en mai 1989.
Les grandes retrouvailles
Dix-sept ans après la sortie du Déclin de l’empire américain, Denys Arcand retrouve la même bande d’acteurs pour une suite, Les invasions barbares ,qui met aussi en vedette Stéphane Rousseau, Isabelle Blais, Mitsou et Marie-Josée Croze. On voit ici le cinéaste entouré des actrices du film, sur le tapis rouge du Festival de Cannes, en mai 2003, où Les invasions barbares a remporté les prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine (remis à MarieJosée Croze).
Grosse récolte de prix
Le triomphe à Cannes ne marquait que le début de la grande aventure des Invasions barbares. À l’hiver 2004, Denys Arcand a connu une fin de semaine particulièrement riche en émotions en remportant trois prix (dont celui du meilleur film) lors de la cérémonie des César, à Paris, le 21 février, et quatre prix le lendemain, à Montréal, à la Soirée des Jutra (aujourd’hui appelée Gala Québec Cinéma). Prochaine étape : les Oscars !
Retour à Cannes
En mai 2007, Denys Arcand retourne à Cannes pour lancer L’âge des ténèbres en clôture du festival. Le cinéaste pose ici lors de la traditionnelle séance de photos du Festival, en compagnie de ses acteurs Emma de Caunes, Diane Kruger et Marc Labrèche.
Les éloges de Tom Hanks
Pendant la fin de semaine des Oscars, en 2004, Denys Arcand a eu la chance de côtoyer tout le gratin d’Hollywood dont Tom Hanks qui ne s’est pas gêné pour dire au cinéaste québécois tout le bien qu’il pensait des Invasions barbares.
Un Arcand plus contemplatif
En 2014, après une longue pause de sept ans, Arcand revient au cinéma avec Le règne de la beauté, un film plus contemplatif et « moins bavard » que ses oeuvres précédentes, qui a reçu des critiques mitigées au moment de sa sortie. Cette fois-ci, c’est Éric Bruneau qui défend le rôle principal du long métrage.
Enfin un Oscar !
La troisième fois aura été la bonne pour Denys Arcand… Après avoir été nommé à deux reprises aux Oscars, le cinéaste québécois a finalement mis la main sur la précieuse statuette, le 29 février 2004 — devenant ainsi le premier cinéaste québécois à remporter l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Sur cette photo, qui a été publiée à la une du Journal de Montréal du lendemain, le cinéaste affiche un sourire plein de fierté, son Oscar en main, en compagnie de sa productrice et épouse Denise Robert.
Inspiré par Maripier Morin
En 2018, le vétéran cinéaste revient (en force) à ses premiers amours, le film policier, en lançant La chute de l’empire américain, une satire sociale mordante mettant en vedette Maripier Morin dans le rôle d’une escorte de luxe et Alexandre Landry sous les traits d’un docteur en philosophie devenu livreur par dépit. Cette photo du trio a été prise sur le tapis rouge de l’avant-première du film, au Festival de Toronto.
Comme larrons en foire
Deux ans après l’immense succès des Invasions barbares, Denys Arcand confie le rôle principal de son film suivant, L’âge des ténèbres, à Marc Labrèche. Le cinéaste et le comédien s’entendent comme larrons en foire pendant le tournage de cette comédie satirique mettant en scène un fonctionnaire désabusé qui tente d’oublier son quotidien monotone en se réfugiant dans des fantasmes.
De grands complices
Le filmTestament, qui prend l’affiche dans quelques jours, marque la septième collaboration entre Denys Arcand et son acteur fétiche, Rémy Girard. Le comédien y incarne un célibataire de 70 ans qui a perdu tous ses repères dans notre monde dominé par la rectitude politique. « C’est notre septième film ensemble, Denys et moi ! On partage le même sens de l’humour, lui et moi, et je partage aussi ce qu’il pense de la société », a confié Rémy Girard en entrevue à l’émission Salut Bonjour, en mai dernier.