Le Journal de Quebec - Weekend

GRÂCE À L’ADISQ, LA TOUNE A COMMENCÉ À JOUER À LA RADIO

Le Gala de l’ADISQ, qu’ossa donne ? Pour les artistes qui remportent un Félix ou qui chantent durant le spectacle, ça peut ouvrir les portes des radios, répond Lisa LeBlanc.

- CÉDRIC BÉLANGER

L’artiste acadienne dit avoir constaté « une répercussi­on directe » quand elle a été invitée à chanter avec Édith Butler au Gala de 2022.

« J’avais fait Pourquoi faire aujourd’hui et [grâce à] l’ADISQ, la toune a commencé à jouer à la radio. Elle ne jouait pas avant. Pour un artiste acadien, que ta toune commence à jouer sur les radios commercial­es, c’est huge », affirme Lisa LeBlanc.

L’ADISQ avait été bonne pour elle l’an dernier. Finaliste dans six catégories, dont les très convoitées Auteure-compositri­ce, Chanson et Interprète féminine de l’année, Lisa LeBlanc avait remporté les Félix de l’Album pop et de la Réalisatio­n de l’année pour son très acclamé Chiac Disco.

En 2023, elle continue de surfer sur la vague de Chiac Disco .Détentrice de cinq citations, seulement une de moins que le meneur Daniel Bélanger, elle est en lice pour les Félix remis à l’Album de l’année – succès populaire, Artiste – rayonnemen­t internatio­nal, Spectacle de l’année, Artiste féminine et Chanson de l’année (Dans l’jus).

Elle assure qu’elle ne court pas après les honneurs. Le simple fait d’être nommée la comble, mais s’il y a un Félix qu’elle serait fière de rapporter à la maison, c’est celui réservé au meilleur spectacle.

« Je fais des albums pour pouvoir faire des shows. C’est ce que je préfère, autant monter le spectacle que le faire. J’adore ça. »

RETOUR EN EUROPE

Ça tombe bien, son agenda de concerts des prochains mois vient de se remplir. Après le Gala de l’ADISQ, elle fera ses valises. Direction l’Europe, où elle amorcera, le 8 novembre, une tournée en France, au Royaume-Uni et en Belgique.

« On y est allé souvent, mais cette fois, c’est un peu fou parce qu’on s’en va faire des Zénith. J’en reviens pas. Nous allons faire des shows dans de petites places, mais aussi des premières parties du groupe Shaka Ponk dans des Zénith », s’exclame Lisa LeBlanc, en dissimulan­t mal (comme dans pas du tout) son excitation.

LISA SYMPHONIQU­E

À son retour, elle ira donner quelques concerts aux États-Unis en décembre avant de sauter à pieds joints dans les préparatif­s d’un projet qui lui tient drôlement à coeur : la conversion en concerts symphoniqu­es de son album Chiac Disco et de quelques autres titres de son répertoire.

Quatre représenta­tions sont prévues à Québec, Montréal et Ottawa, en février et mars.

« Chiac Disco a été inspiré par le disco et le funk, évidemment, mais aussi par les arrangemen­ts over the top des années 1970, avec beaucoup d’orchestrat­ions. C’est pour ça que je tripe autant sur cette musique. Dans mes grandes influences, il y a Lee Hazlewood, celui qui a écrit These Boots Are Made For Walkin’. C’est un de mes arrangeurs préférés », dit celle qui avait en tête de se joindre aux artistes pop qui font équipe avec un orchestre depuis un bon bout de temps.

« Là, j’ai une opportunit­é en or de finalement pouvoir faire les tounes [de Chiac Disco] avec pas juste une personne. Quand on a enregistré, en confinemen­t, c’était une personne à la fois. Là, on va l’entendre pour vrai, comme ça a été écrit. »

Les concerts symphoniqu­es de Lisa LeBlanc seront présentés les 8 et 9 février, au Grand Théâtre de Québec, le 1er mars, à la salle Wilfrid-Pelletier de Montréal, et le 15 mars, au Centre National des Arts d’Ottawa.

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LISA LEBLANC
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