Le Journal de Quebec - Weekend
LES JEUNES LECTEURS SUR LES PENTES AVEC LA BANDE D’APRÈS-SKI !
La bande d’après-ski,
Au village, il n’y avait qu’un club de ski. Ses jeunes skieurs, vêtus de rouge, volaient la vedette sur les pentes. Mais voilà qu’un autre club prend forme… La guerre éclate entre les Rouges et les Blancs ! Avec Sophie Huard présente la parfaite série jeunesse d’hiver. On plonge en littérature jeunesse hivernale avec La bande d’après-ski et ça donne le goût d’aller sur les pentes !
Le ski, c’est un thème qui est assez proche de moi, de ma famille. J’ai suivi mes deux enfants dans les clubs de compétition de ski, pendant une quinzaine d’années. On a tellement eu de bons moments en famille, sur les pentes ou dans les après-ski, que l’idée de départ de cette série prenait facilement son sens. Évidemment, on tombe dans une histoire plus extrapolée d’une guerre qui se crée entre deux clubs de ski. Les partisans des deux clubs sont en chicane, le village est divisé en deux !
Ça donne une autre vision de Stoneham, où se déroule l’intrigue de votre roman !
C’est à cet endroit que ma famille et moi avons vécu nos « moments » de ski. Oui, c’est un village de Stoneham réinventé, mais on part de ses sources avec la petite rivière, les deux montagnes. Le club de ski des Rouges, c’est le club de Stoneham. J’ai créé le club des Blancs, qui s’installe d’un côté de la rivière et qui prend possession de la plus grande partie de la station de ski. Les Rouges se retrouvent relégués sur la petite montagne.
On a droit à quelques classiques de l’hiver et de l’après-ski, comme le succulent chocolat chaud. C’est une histoire qui réchauffe l’âme, quoi !
L’objectif est un peu d’amener les jeunes à voir le plaisir dans l’hiver. Souvent, quand on fait un sport, ça fait passer l’hiver comme un clin d’oeil. On prend plaisir, et le froid n’est plus un problème. Le ski, c’est le prétexte d’être ensemble, mais on suit les personnages dans leurs aventures. Les lecteurs n’ont pas à être des skieurs pour apprécier l’histoire.
Au niveau des thématiques, c’est intéressant de retrouver la confiance en soi ; reprendre confiance après une chute sur les pentes…
Et on parle de saine compétition sportive, aussi. Je crée une guerre entre les clubs, mais ça reste que c’est le fun que les Rouges portent les valeurs de l’esprit sportif. Puis, le dépassement de soi. Quand tu es un jeune, que tu apprends à skier et que tu vis les difficultés de tomber, de vivre avec le froid, etc.
Par curiosité, à quoi ressemblerait votre journée d’hiver parfaite ?
Je fais beaucoup de hiking .À Stoneham, il y a une boucle de 10 km. On fait trois sommets, en faisant le tour du 10 km. Ma journée d’hiver parfaite, c’est ça : faire la boucle, être sur le bord du feu en après-midi et un souper entre amis.