Le Journal de Quebec - Weekend
BON À SAVOIR
AKOR, encore et encore ! Après une expédition de 1600 km aux monts Torngat en 2018 et une traversée homérique du Canada en 2021 – de 234 jours et 7600 km sur un axe nord-sud –, les membres de l’expédition AKOR repartent à l’aventure !
Conseiller spécialisé en voyages Disney ou Universal Studios
Il existe au Québec des conseillers en voyages spécialisés uniquement dans les destinations Disney et Universal. Ils connaissent par coeur les parcs, les promotions en vigueur, les trucs pour économiser et les services offerts aux visiteurs ayant des besoins particuliers.
Quelques conseils d’Annie Filion pour bien réussir son séjour
Si vous êtes des fans d’Harry Potter, optez pour le Park-to-Park avec vos billets d’entrée. Cette option vous permet de changer de parc dans la même journée et ainsi pouvoir prendre le train Hogwarts Express qui relie les deux sections du Wizarding World of Harry Potter.
Au cas où vous auriez très peu de temps pour visiter, mais aimeriez tout de même pouvoir faire le plus d’attractions possible, les passes express vous seront très utiles. Grâce à ce service coupe-file, vous pourrez vous présenter à l’entrée Universal Express des attractions participantes pour profiter d’un temps réduit d’attente et maximiser ainsi vos journées.
Pour éviter les files d’attente, il vaut mieux arriver tôt le matin, ou alors faire les attractions un peu après l’heure du souper quand il y a moins de monde.
Si vous demeurez dans un hôtel sur le site de l’Universal Orlando Resort, sachez que vous aurez la possibilité d’entrer dans certains parcs une heure avant l’ouverture officielle.
Vérifiez toujours à l’avance les tailles exigées pour les attractions, car dans plusieurs cas, les enfants de moins de 8 ans n’ont pas la maturité ou la taille requise pour être admis.
Si vous n’aimez pas les sensations fortes, il est très utile de consulter la description des attractions en vous rendant sur : universalorlando.com/webdata/k2/en/us/files/ Documents/UOR_Cognitive_Disability_ Guide.pdf. Vous pouvez consulter l’application mobile de l’Universal Orlando Resort, pour connaître le temps d’attente dans les files ou savoir si une attraction est fermée.
Annie Filion, conseillère en voyages spécialisée en destinations Disney : facebook.com/Annie.VoyageEnchante.
Le 21 avril prochain, AKOR va entamer une nouvelle traversée du Canada, cette fois-ci d’ouest en est, dans le Grand Nord. Un périple de 6500 km qui devrait durer environ 6 mois, entièrement au nord du 60e parallèle : au Yukon, dans les Territoires-du-Nord-Ouest et enfin au Nunavut.
UNE EXPÉDITION DE SIX MOIS
Nicolas Roulx et Catherine Chagnon commenceront par rouler à vélo de gravelle au Yukon de la frontière avec l’Alaska jusqu’aux Territoires-duNord-Ouest (TNO) pendant 2 semaines. Ils canoteront ensuite 2800 km dans les TNO et la partie continentale du Nunavut, sur plusieurs cours d’eau, lacs et rivières jusqu’à Baker Lake, au centre géographique du Canada.
Un voilier, parti du Québec, les rejoindra pour leur permettre de traverser la baie et le détroit d’Hudson et ainsi rejoindre l’île de Baffin. C’est là qu’ils parcourront à pied la dernière partie de leur aventure qui se terminera sur la côte est de Baffin, à Qikiqtarjuaq.
Nicolas Roulx et Catherine Chagnon feront l’intégralité de ce parcours, mais seront rejoints sur différentes parties par d’autres membres de l’équipe : Guillaume Moreau – qui a participé intégralement aux expéditions de 2018 et 2021 –, Dominic Roulx, Mathieu Béland, Laurence Garceau, Louis Poliquin, Hubert Poliquin et François Lanouette.
DES DÉFIS À LA PELLE
Quels seront les plus gros défis ?
« Il y en a tellement, indique Nicolas Roulx. On va parcourir des territoires avec des animaux, notamment les grizzlis à la sortie de leur hibernation. Il va aussi falloir bien gérer la transition vélo/canot et avoir un bon timing avec la fonte de la neige, les crues et les rapides sur les rivières. Cela fait partie des quelques embûches que nous avons identifiées et localisées ».
Des défis qui n’ont pas freiné les élans des membres de l’expédition AKOR. Au contraire. L’envie de partir longtemps et de parcourir ce territoire reste encore très forte, pour eux qui ont déjà goûté aux expéditions au long cours.
« Après être parti aussi longtemps en 2021, tu n’as plus le même plaisir quand tu fais des escapades d’une ou deux semaines. Une longue expédition, c’est une parenthèse dans ta vie. On est proche du vertige pendant et c’est une sensation qui reste même après la fin. C’est un état fascinant ! »
AUSSI POUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Pour les membres d’AKOR, la science et l’avancement des connaissances ont toujours fait partie des objectifs de chaque aventure. Guillaume Moreau est professeur au département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, tandis que Catherine Chagnon travaille également comme professionnelle de recherche en sciences forestières à la même université.
L’expédition aura ainsi un objectif scientifique avec deux volets. Le premier sera de poursuivre l’échantillonnage de bois provenant des enclaves de forêt boréale au bord de grandes rivières sauvages, notamment les épinettes noires, afin de mieux comprendre l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes nordiques.
Le second sera en lien avec la douleur chronique. « Nous nous sommes associés avec un laboratoire de recherche en santé à l’Université de Sherbrooke et avec des étudiants à la maîtrise pour un projet clinique exploratoire, explique Nicolas Roulx. Des patients atteints de douleurs chroniques vont devoir symboliquement nous suivre en parcourant la même distance que nous à travers des activités sportives. L’idée est d’agir comme levier de motivation pour qu’ils reprennent le contrôle de leur vie et de leur mouvement ».
UNE AVENTURE MALGRÉ LA DOULEUR
Composer avec la douleur est un aspect que Nicolas Roulx a particulièrement à coeur. Quelques jours après son aventure de 2021, il s’est blessé gravement à la jambe dans un accident d’escalade. Deux ans plus tard, il vit toujours avec des séquelles : un pied tombant et certaines limitations physiques.
« Ma jambe est en forme, mais pas à 100 %, confie-t-il. Il aurait fallu que j’attende encore un an de plus. C’est un peu stressant, car on commence par 15 jours de vélo. Mais on enchaîne avec du canot qui n’est pas la partie la plus difficile pour les jambes, à part pour les portages. L’équipe va devoir compenser, mais tout le monde le sait déjà. »
Laurence Garceau, conjointe de Nicolas, souffre également de limitations physiques après un grave accident de voiture qui lui a cassé les deux jambes, disloqué le genou droit et cassé le plateau tibial. Elle les rejoindra, lui et Catherine Chagnon, pour la partie canot pendant deux mois.
UN FILM APRÈS LEUR AVENTURE
Comme d’habitude, ces aventuriers veulent documenter leur aventure avec des images pour en faire ensuite un documentaire. Cela avait été le cas lors de leur expédition de 2021 qui a abouti à un film, Canada Vertical, très apprécié des spectateurs et sélectionné dans de nombreux festivals, notamment pour la tournée mondiale du festival de Film de montagne de Banff à travers 40 pays et des centaines de villes dans le monde, dont le Québec avec Banff Québec.
Si son livre 234 jours, publié aux Éditions Cardinal a rencontré un succès critique et public, Nicolas Roulx ne pense pas en refaire un pour cette nouvelle aventure.
■ Pour les suivre pendant leur périple : expeditionakor.com et facebook.com/expeditionakor
■ Pour les aider et les soutenir financièrement, les membres d’AKOR vous offrent la possibilité de plonger dans l’action avec Ne manquez rien. Trois forfaits, qui procurent plusieurs avantages, sont ainsi proposés. Pour plus de détails : expeditionakor.com/ ne-manquez-rien/