Le Journal de Quebec - Weekend
À PIERREVILLE DANS LES ANNÉES 1950
Autrice de La femme de l’éclusier, La forge des Maheu, La vieille laide et La veuve de Labelle, des romans qui ont tous rencontré du succès, Lucy-France Dutremble invite ses fans à suivre les aventures d’une famille de Pierreville dans les années 1950. Son nouveau roman, Chez les Paquette, plonge tout droit dans le quotidien des propriétaires d’une quincaillerie où se réunissent les gens du coin pour faire leurs achats et potiner un brin.
Dans ce nouvel opus, nous sommes en 1955 à Pierreville, petite localité pittoresque et tranquille du Centre-du-Québec, où coule la rivière SaintFrançois. Margot et Tonio sont mariés depuis 1921. Leur commerce est florissant.
Pendant la saison froide, les parents de Margot, Valmire et Albina Gouin, habitent dans le petit logement aménagé en haut de la quincaillerie.
L’été, ils préfèrent la douceur de vivre au bord de la rivière SaintFrançois, dans leur chalet. Un jour, Tonio leur propose de déménager dans le cabanon vide à proximité de leur chalet. Ils y font une découverte étonnante : des boîtes remplies de radios, de conserves, de cartouches de cigarettes s’y trouvent, de même que des appareils ménagers. Qui a bien pu cacher tout cela ?
Les gens de Pierreville devront élucider ce mystère, entre les potins échangés à la quincaillerie, les soirées de l’hôtel Traversy où travaille Marianne, l’aînée de Margot et Tonio, et la vie mouvementée de Théodore, le frère de Tonio.
« L’histoire se déroule autour de Marianne, qui est vieille fille », précise Lucy-France Dutremble en entrevue.
« Elle ne sera pas chanceuse dans ses amours : elle va avoir du chagrin, elle va avoir de la colère. »
SOUVENIRS D’ENFANCE
La romancière originaire de Sorel-Tracy apprécie le charme de Pierreville, Odanak et Notre-Dame-dePierreville. Des souvenirs d’enfance l’ont inspirée.
«Ilyenaquisontvagues... mais je me souviens qu’une de mes tantes m’avait emmenée au premier pow-wow d’Odanak, en 1961. Je me souviens qu’il y avait de la musique, des danses, des costumes, des Abénakis. J’avais 6 ans ! », raconte l’autrice.
« Le roman se passe à Pierreville, mais je me promène aussi : on va à Odanak, Saint-Françoisdu-Lac, Saint-Robert, au parc Woodyatt à Drummondville, qui est très beau. Dans les années 1970, on partait de Sorel pour aller acheter notre fromage à la fromagerie Odanak. Il était tellement bon ! »
La romancière a effectué des recherches dans les archives et les documents d’époque pour se documenter sur Pierreville, une localité riche en histoire. La quincaillerie dont elle parle est inventée, mais elle a aussi recueilli des informations auprès d’un centenaire du coin, M. Schooner, qui avait des commerces à l’époque.