Le Journal de Quebec - Weekend

JONATHAN HOUDE GOÛTE AU FRANÇAIS ET AIME ÇA

- GUILLAUME PICARD

Jonathan Houde a pris de l’assurance et arrive en finale de La Voix bardé de confiance.

Le jeune homme de 23 ans a découvert que le son américain qu’il affectionn­e tant pouvait bien s’incarner dans sa langue maternelle. À la demi-finale croisée, il a poussé la note sur la chanson Comment je te dirais, de Renée Wilkin, qui a déjà fait La Voix.

« Je suis content de l’avoir fait et je suis extrêmemen­t fier, car c’est bien sorti. Ça m’a donné le goût de composer en français. Il n’y a pas tant de tounes dans mon style en français, j’aime beaucoup le style américain. En ce moment, j’essaie d’amener ce style américain en français. Juste ce matin dans mon auto, j’ai eu une inspiratio­n et je l’ai enregistré­e. Je n’enlèverai jamais l’anglais, car c’est une grande partie de ce que j’ai toujours aimé, mais j’aimerais faire les deux pour faire plaisir à tout le monde. »

Jonathan enregistre, ce mois-ci, une pièce en anglais qu’il compte lancer durant l’été.

STRESSÉ

Il arrive en finale de la 10e saison « extrêmemen­t stressé », dit-il.

« C’est beaucoup de pression. En plus de ta chanson, tu dois préparer des pièces avec les invités. C’est beaucoup de choses à apprendre en peu de temps. C’est quelque chose à gérer. »

N’empêche, avec l’expérience qu’il a acquise aux côtés de sa coach, Roxane Bruneau, il sait qu’il peut s’adapter à de multiples circonstan­ces, comme doit d’ailleurs le faire tout artiste dans l’industrie.

Roxane, qui a sauté dans les bras de Jonathan quand le public l’a envoyé en finale, l’a aussi incité à incarner davantage ses chansons.

« J’ai appris comment interpréte­r une chanson pour vrai, chanter le texte et non juste chanter pour chanter. »

Jonathan n’aurait jamais participé à La Voix si ce n’était de sa mère, Lise Turgeon, qui l’a fortement incité à tenter sa chance.

« Je remercie mes parents d’avoir cru en moi, dont ma mère qui m’a poussé à faire La Voix. Elle me disait : “C’est peut-être ton année ! Vas-y !” Sans elle, je serais passé à côté », a dit le Thetfordoi­s d’origine.

Newspapers in French

Newspapers from Canada