Le Journal de Quebec - Weekend
BERNARD WERBER EN VISITE À QUÉBEC ET MONTRÉAL
Écrivain prolifique et extrêmement créatif, le talentueux et super gentil Bernard Werber a choisi de participer au Salon international du livre de Québec plutôt qu’à celui de Paris, parce que « c’est plus original » et parce qu’il vient plus rarement au Québec. Pendant sa visite éclair au Québec, il présentera également pour la première fois ici son spectacle interactif Voyage intérieur expérimental, au Théâtre Outremont. Ce sera l’occasion, pour les spectateurs, de faire un peu de « tourisme spirituel », dit-il.
Bernard Werber viendra présenter son nouveau roman à ses fans.
Le Temps des chimères est un roman d’aventures qui raconte le projet fou d’une jeune scientifique qui parvient, après la Troisième Guerre mondiale, à inventer de nouvelles espèces hybrides, mi-homme, mi-animal. Elle voit naître des bébés pourvus d’ailes, de griffes ou de nageoires.
Interviewé alors qu’il rentrait tout juste d’une tournée au Vietnam, le célèbre écrivain explique qu’il a choisi de participer au Salon international du livre de Québec au lieu d’aller au Festival du livre de Paris, qui tombe en même temps, et auquel une quarantaine d’auteurs québécois participeront.
« Il fallait faire un choix, puis je me suis dit : c’est plus original ! Le salon de Paris, je le fais chaque année, et le salon de Québec, je ne le fais que rarement. Donc, je me suis dit : allez ! On va le faire ! Et j’aime bien venir au Québec ! »
Il sera donc en dédicaces et participera à plusieurs activités, dont la conférence devant public Auteur.e Studio.
EN SPECTACLE
Le 16 avril, au Théâtre Outremont de Montréal, Bernard Werber présentera son spectacle Voyage intérieur expérimental pour la première fois au Canada.
« Pour moi, c’est très important ! Les gens pensent peut-être que c’est une conférence avec un écrivain, alors que c’est un vrai spectacle. C’est une expérience ! » dit-il.
Dans ce spectacle qui connaît énormément de succès en France, Bernard Werber présente quatre méditations guidées, accompagnées à la harpe par Vanessa Francoeur.
« Je montre des images et j’explique comment fonctionnent notre conscient et notre inconscient. Je fais par exemple une méditation guidée où on va retrouver un très bon souvenir d’enfance et envoyer un message à l’enfant qu’on a été. »
« Chaque méditation dure de 10 à 15 minutes et après, les gens racontent. Dans la dernière méditation guidée, je propose aux gens d’essayer de revenir dans une de leurs vies antérieures. Et ça marche pour 70 % des gens ! C’est assez surprenant. Dans mes deux derniers livres, je raconte que mon héros fait ce genre de spectacle. »
Bernard Werber a présenté ce spectacle il y a quelques semaines au Théâtre Sébastopol à Lille, en France, devant 1200 personnes. « C’était l’emballement général ! »
Un problème de disponibilité de salle a empêché la présentation de ce spectacle à Québec pendant sa visite, mais il compte bien s’y reprendre.
« Si ça marche à Montréal, une tournée est prévue dans tout le Québec. »
Bernard Werber utilise lui-même différentes techniques pour écrire ses romans. « Quand j’ai découvert la méditation, la visualisation et les régressions à une vie antérieure, j’ai eu l’impression de découvrir un nouvel outil pour trouver des idées. Pour faire ma documentation, je pouvais utiliser ce que je vivais ou ce que j’avais l’impression de vivre, parce que je ne pourrai jamais prouver que c’est vrai. Mais j’avais des histoires entières qui arrivaient ! »
D’AUTRES ROMANS À VENIR
Il a utilisé ces techniques pour écrire La boîte de Pandore et La Prophétie des abeilles.
« Dans ces deux histoires, un professeur d’histoire pratique les régressions dans les vies antérieures pour aller voir ce qui s’est réellement passé. Le spectacle est lié à ces deux romans et actuellement, j’écris la suite de ces deux romans. »
Le territoire le plus étonnant qu’il a visité en faisant ces expériences ? « L’Atlantide ! C’était mon premier voyage et j’ai eu l’impression de me retrouver dans un endroit où les gens étaient extrêmement différents, surtout sur le plan des mentalités. Ils étaient beaucoup plus détendus, plus cool, plus spirituels. J’appelle ça du tourisme spirituel. »