Le nightlife à son meilleur
Sur le plancher du restaurant-bar Savini, James Monti est comme un poisson dans l’eau. L’Italien d’origine a su recréer le charme de cette cuisine européenne dans un endroit où plaisir et gastronomie ont fusionné pour donner l’un des restaurants les plu
James Monti cumule plus de 45 ans de métier dans la restauration. Depuis son arrivée au Québec, il a collaboré au succès d’une dizaine de restaurants de la région, dont le Café de la paix et le Portofino; c’est comme s’il avait un don.
En 2009, il a pensé à un nouveau concept. «Après toutes ces années, j’avais fait le survol un peu de tout ce qui était restauration et je crois que comme n’importe quel domaine, la restauration évolue et ici, au Savini, un côté dont je voulais tenir compte, c’est l’aspect du vin», a expliqué celui qui a apposé le nom de «vinothèque» à l’endroit.
MULTITUDE DE VINS
Au total, ce sont plus de 60 sortes de vins qui sont offerts au verre. «On a de l’équipement très sophistiqué et très coûteux qui nous permet de conserver le goût original d’une bouteille pendant quatre à huit semaines», a laissé savoir M. Monti, précisant qu’il avait beaucoup de vin d’importation privée.
Pour James Monti, qui possède beaucoup
de connaissances dans le domaine grâce à ses origines, offrir du bon vin était un incontournable. « La consommation du vin dans les dernières décennies a augmenté énor mément, surtout au Québec. Les Québécois sont très ouverts au style européen par rapport au reste de l’Amérique du Nord», a-t-il affirmé.
PLAISIR
Le propriétaire du Savini cherchait à rendre l’endroit dynamique et différent des autres places de la Grande Allée. «Ce qui était important pour moi, c’était de conjuguer sortie au restaurant et plaisir. Je pense qu’en restauration, on peut avoir des endroits axés entièrement sur le service et la nourriture, alors qu’en plus d’avoir de la très bonne nourriture et bien servir les clients, on peut aussi les divertir avec des spectacles. » Des acrobates de cirque, des groupes de musique et des DJ s’exécutent chaque semaine, au g rand plaisir des consommateurs. L’endroit se transforme même en bar quelques soirs par semaine.
En seulement quatre ans, James Monti et son équipe ont su établir l’endroit comme un incontournable des fêtards québécois. Bien situé, le restaurant se voyait quelque peu avantagé. «La Grande Allée a l’avantage d’être une artère très connue. L’été, ça va de soi, avec les terrasses et tout, mais même
l’hiver, c’est l’endroit idéal pour le nightlife », a souligné M. Monti.
RESTAURANT AIMÉ DES STARS
Le Savini est peut-être seulement âgé de quatre ans, mais déjà, un nouveau bébé vient de se joindre à la famille de M. Monti. Le bistro L’Atelier a ouvert ses portes cet été. L’Italien d’origine peut maintenant espérer qu’il soit aussi populaire que le Savini, qui attire chaque année des vedettes internationales et québécoises, comme Tyra Banks, les Twisted Sisters ou Georges StPierre. « Il suffit qu’une personne connue vienne et aime l’endroit pour que tout s’enchaîne, a fait remarquer M. Monti. Je ne peux pas dire que c’est quelque chose qui est voulu, la place parle d’elle-même.»
James Monti et le Savini sont maintenant bien établis sur la Grande Allée. L’homme espère maintenant continuer sur la voie du succès pour encore quelques années.