Faucher et Mainville ont eu un impact
Utilisés en fin de manche, le passeur Olivier Faucher et l’attaquant Louis- Pierre Mainville ont eu leur mot à dire dans la victoire canadienne.
À l’occasion d’une double substitution, Glenn Hoag a lancé les deux Québécois dans la mêlée afin d’ajouter du muscle au contre. « Ce n’est jamais évident de rentrer à froid en fin de set, mais on connaît notre rôle, a dit Faucher. Chacune de nos présences a été payante. C’est le fun d’avoir eu un impact.
« D’un autre côté, on ne prend pas le match sur nos épaules, poursuit l’ancien passeur étoile du Rouge et Or de l’Université Laval. Nous n’avons pas la prétention de marquer dix points pour fermer les livres. »
En plus de réussir quelques attaques marquantes, Mainville a excellé au contre. « J’ai réussi un contre gagnant, mais mon rôle est de ralentir le ballon afin de permettre la contreattaque, a- t- il expliqué. Avec trois gros bloqueurs, la cohésion est meilleure au filet.
« Pour mon premier match en un an, je me sentais bien, ajoute Mainville, qui a soigné une sérieuse blessure au genou gauche. J’avais les jambes lourdes un peu au début, mais tout est rentré dans l’ordre. »
Appui de la foule
Faucher se trouvait en pays de connaissances. « Je devais connaître 50 pour cent des spectateurs, a- t- il dit. Je n’avais pas trop de papillons quand je suis entré dans le match. Notre façon de jouer était rassurante. »
Hoag a aussi apprécié l’appui des partisans. « C’est probablement l’un des facteurs qui a incité les gars à ne pas lâcher, a dit l’entraîneurchef du Canada. Les joueurs sentaient le souffle des partisans. »