Sam Hamad défend son intégrité
Selon lui, il ne pouvait pas s’ingérer dans l’enquête sur les grutiers de Péribonka
L'ancien ministre du Travail SamHamad assure qu'il n'a pas fermé les yeux sur le cas de grutiers payés à ne rien faire sur un chantier d'Hydro-Québec, comme le soutient le gouvernement Marois.
Le député de Louis-Hébert a été piqué au vif par les propos de l'actuelle ministre du Travail, Agnès Maltais, qui l'a accusé jeudi de ne pas être intervenu pour mettre fin au problème.
M. Hamad a expliqué qu'il avait été mis au courant de la situation en novembre 2009, lors d'une séance de la Commission de l'économie et du travail à laquelle prenait part le directeur général de la FTQConstruction, Richard Goyette.
Il a ajouté que le président de la Commission de la construction (CCQ), André Ménard, assistait également à cette commission parlementaire.
FAIRE LE MÉNAGE
Or, précise le député libéral, c'est précisément cet organisme qui est chargé d'appliquer la Loi R-20 sur les relations de travail dans l'industrie de la construction. Il revenait donc à la CCQ d'enquêter sur les grutiers qui auraient été payés à ne rien faire sur le chantier hydroélectrique de Péribonka.
Sam Hamad a ajouté que son rôle de ministre ne lui permettait pas de s'ingérer dans l'enquête. «Les gens de la commission étaient là. Ils sont au courant, ils ont entendu Goyette. Rendu là, je ne peux pas tirer les oreilles du gars de la commission et lui dire : "Hey, vas-y là." Il le sait. Il vient de l'apprendre. Il envoie les inspecteurs faire leur job. C'est un organisme géré par un conseil d'administration, a fait valoir M. Hamad. Je ne peux pas, après ça, rentrer dans le détail en lui demandant : "Qui t'as envoyé, puis comment il s'appelle, où t'es rendu? " C'est sa job.»
FAIRE LE MÉNAGE
Le député de Louis-Hébert n'a pas digéré qu'on mette en doute son intégrité et sa volonté de faire le ménage dans le milieu de la construction.