Rencontrer l’amour et se marier coûte45000$
AGENCE QMI | Des premières tentatives de séduction au mariage, une relation amoureuse exige un investissement de plus de 45 000 $, en moyenne.
C’est du moins l’estimation de l’organisme torontois RateSupermarket.ca (qui offre aux consommateurs un service gratuit et indépendant de comparaison de cartes de crédit, hypothèques, assurances, services bancaires, etc.).
EN MOYENNE
La séduction, les premiers rendezvous, les sorties, etc., coûtent 7 494,94 $ par personne sur un an, selon RateSupermarket.ca.
Ce qui inclut 36 rendez- vous pour prendre un café ou consommer un repas rapide (13,58 $ par sortie en moyenne), 12 sorties au cinéma (avec le pop-corn et les boissons: 42,95 $ par séance), 12 soirées chic au restaurant ou au théâtre (157,06 $ par sortie en moyenne), deux courts voyages au Canada, le temps d’un week-end (avec l’hôtel, les restaurants, etc.: 407 $ par voyage), un séjour sur une plage de Cuba ou du Costa Rica (1213,33 $ par personne).
Sans oublier les fleurs (116,48 $) et l’achat de vêtements… pour homme (1148,68 $).
HAUSSE DE 1309,80 $
La relation amoureuse devient de plus en plus solide, stable? Une autre année de sorties et une garde-robe renouvelée à 50% représente des dépenses de 4 493,94$, la bague de fiançailles 4 200$ et la célébration des fiançailles, 2 000$.
Le mariage, pour sa part, totalise 26 963 $, des préparatifs (invitations, vêtements, etc.) à l’événement comme tel, incluant tous les services (photographe, musique, etc.), et le voyage de noces. Ces dépenses sont assumées conjointement par le couple.
Grand total, pour deux années de fréquentations, les fiançailles et le mariage: 45 151,88 $.
RateSupermarket.ca avait réalisé le même exercice l’année dernière, pour un total de 43 842,08 $. Une hausse de 1 309,80$ sur un an, donc.
Ces dépenses peuvent paraître élevées. Au Québec, le prix de l’amour est probablement moins élevé que la moyenne canadienne, compte tenu de la faible proportion de couples qui consacrent leur relation par des fiançailles et un mariage. De toutes les provinces canadiennes, le Québec demeure celle où le mariage est le moins populaire, une tendance lourde depuis une trentaine d’années.