Le calme après la tempête
Le nord-est des États-Unis est encore perturbé après les intempéries
WASHINGTON | (AFP) Le soleil faisait son retour hier matin sur le nord-est des États-Unis qui restait cependant toujours très perturbé par l’épais manteau neigeux tombé la veille, avec de nombreux vols annulés et des conditions de circulation périlleuses.
Les médias américains ont décompté entre 16 et 18 personnes mortes en raison de cette tempête hivernale, la plupart dans des accidents de la route.
Le trafic aérien était toujours très touché hier matin et les aéroports de New York, Washington, Philadelphie ou Boston luttaient pour tenter de faire décoller les nombreux vols retardés.
Plus de 7100 vols avaient été annulés jeudi en provenance ou au départ des États-Unis, quand l’aéroport international Washington-Dulles était sous 35 cm de neige, par exemple. Le site spécialisé FlightAware.com dénombrait encore plus de 1200 annulations hier, ainsi que 3400 vols retardés.
Le trafic ferroviaire était lui aussi toujours perturbé dans la région nord-est et le verglas a provoqué plusieurs carambolages, notamment deux importants impliquant au total une centaine de véhicules dans la région de Philadelphie, selon des images de la chaîne CNN.
Selon cette dernière, environ 525 000 personnes étaient encore privées d’électricité hier matin, contre plus de 800 000 la veille au plus fort de la tempête.
À Washington, les administrations ont rouvert avec deux heures de retard pour laisser le temps aux fonctionnaires fédéraux de se rendre sur leur lieu de travail. Certaines lignes de bus fonctionnaient mais les écoles étaient toujours fermées.
INDIGNATION
À New York, la décision du nouveau maire Bill de Blasio de laisser ouvertes les écoles publiques de sa ville a en revanche provoqué de nombreuses réactions indignées.
Le New York Times rapporte ainsi que seuls 45% des enfants ont pu se rendre dans leurs établissements jeudi. Les écoles catholiques de la ville avaient de leur côté décidé de rester fermées.
Le quotidien souligne également de manière ironique que critiquer la gestion des situations de crise nées des récentes tempêtes hivernales est devenu «le nouveau sport d’hiver à la mode » dans la Grosse Pomme.