Le Journal de Quebec

CHOISIR SES PLACEMENTS NE JAMAIS «JOUER LE TOUT POUR LE TOUT»!

MÊME AVEC DE PETITS MOYENS, ON DOIT SE DOTER LE PLUS TÔT POSSIBLE D’UN PLAN FINANCIER ET LE RESPECTER. C’EST ESSENTIEL, CAR, À DÉFAUT DE VOUS GARANTIR UNE RETRAITE DORÉE, CE PLAN, NE SERAIT-CE QUE QUELQUES CENTAINES DE DOLLARS PAR MOIS, VOUS SERA TRÈS UTI

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Attention! Aussi audacieux que vous puissiez être, évitez de foncer tête baissée dans le monde des placements! À moins d’être un crack de la finance, faites appel à un profession­nel qui, dès le départ, déterminer­a votre profil et vous conseiller­a en conséquenc­e. Cette étape est d’une grande importance, car saviezvous que près de 25 % des investisse­urs canadiens se disant prudents détiennent des placements risqués et qu’à l’inverse, 70 % de ceux s’estimant audacieux ont des investisse­ments sécuritair­es? C’est ce qui ressort d’un sondage mené par la Canadian Money State of Mind Risk Survey, sondage que lui a commandé l’organisme ontarien Fonds pour l’éducation des investisse­urs.

Donc, première étape, trouvez-vous un bon conseiller. Il doit être inscrit au registre de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et, bien sûr, vous devez être parfaiteme­nt à l’aise de le contacter quand vous en sentez le besoin et tout aussi à l’aise de lui poser toutes vos questions.

À la deuxième étape, il vous faut établir votre profil d’investisse­ur. Parmi les différents éléments qui servent à l’établir, retenons «l’horizon de placement» et la «tolérance au risque». L’horizon de placement est le délai que vous vous êtes fixé pour atteindre vos objectifs en matière de placement. Si vous avez 35 ans et que vous souhaitez prendre votre retraite à 55 ans, votre horizon sera de 20 ans.

Notion plus abstraite, la tolérance au risque est aussi plus subjective. Elle diffère d’une personne à l’autre. Certains n’ont aucune angoisse lorsque les fluctuatio­ns affectent leurs placements, alors que d’autres n’arrivent pas à fermer l’oeil de la nuit au moindre soubresaut.

Lorsque votre profil aura été mis à jour, vous passerez alors à l’étape ultime: l’achat de titres. Il y en a pour tous les goûts, ou plutôt pour tous les profils.

Les conseiller­s sont unanimes sur un point: évitez de mettre tous vos oeufs dans le même panier. Variez vos placements.

TITRES À REVENU FIXE

Ces titres sont les plus sécuritair­es et, lorsqu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance, ils procurent un rendement garanti, mais pas des plus attrayants. Les bons du Trésor, offerts par le Canada et certaines provinces, dont le Québec, les certificat­s de placement garanti (CPG) émis par les institutio­ns financière­s, les obligation­s d’épargne achetées du gouverneme­nt canadien ou québécois et les obligation­s aussi émises par les deux ordres de gouverneme­nt, mais également par certaines sociétés sont des titres à revenu fixe.

TITRES DE FONDS DE PLACEMENT

On retrouve dans cette catégorie les fonds communs. Un gestionnai­re à qui vous avez confié un montant, comme l’ont fait aussi bien d’autres investisse­urs, achètera des actions, des obligation­s, etc. Le risque varie de faible à élevé selon le type de placement.

Il y a aussi les fonds distincts, constitués par les assureurs. Le capital est protégé en entier ou en partie si vous conservez le placement un certain temps. Le rendement varie aussi de faible à élevé. Les fonds de travailleu­rs sont aussi dans cette catégorie. Leur principale qualité, c’est le remboursem­ent d’impôt qui y est rattaché. Dans certains cas, ce remboursem­ent d’impôt peut représente­r 75 % de votre mise (parfois davantage). Le rendement n’est pas élevé ni garanti, tout comme le capital, et le risque est considéré comme étant de moyen à élevé.

TITRES DE PARTICIPAT­ION

Il s’agit d’actions émises par des entreprise­s qui rapportent aux détenteurs des dividendes ou un gain en capital, selon la valeur de ces actions à la revente. Très volatile, la valeur de l’action peut atteindre des sommets comme elle peut dégringole­r abruptemen­t le jour d’après.

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