DeLorean DMC-12 1981 et Bricklin SV-1 1975
M. Marc Hamilton désirait un véhicule qui se démarque, une voiture qui ne vieillit pas, qui va même prendre de la valeur avec l’âge et, enfin, il voulait une auto qui a de l’histoire. Son choix s’est donc arrêté sur une DeLorean DMC-12 1981, puis sur une
LA NAISSANCE D’UNE PASSION Déjà, à l’âge de cinq ou six ans, M. Hamilton s’amusait pendant des heures avec ses jouets préférés: ses petites voitures Majorette et Matchbox. «Je pense que j’avais toutes les collections. Chaque fois que j’allais au supermarché, je tannais ma mère pour qu’elle m’en achète», se souvient-il. En grandissant, son intérêt envers les voitures n’a fait que croître davantage. À 16 ans, il se procure sa première automobile. Cependant, le goût pour les voitures plus anciennes ne le frappe qu’au début de la trentaine. Quand il fouille dans ses souvenirs, le moment le plus fort remonte très certainement à 2009, quand il est allé chercher sa DeLorean DMC-12 1981 au Texas. «La première fois que je suis monté à bord, ça a vraiment été un coup de coeur mémorable», confie M. Hamilton. Quelques années plus tard, en 2012, M. Hamilton se procure la «cousine» de la DeLorean, une Bricklin SV-1 1975.
SA DELOREAN DMC-12 1981
La mythique DeLorean, bien connue pour sa mémorable apparition dans la trilogie de films Retour vers le futur, se reconnaît facilement à son extérieur en acier inoxydable et ses portespapillon. Avant de se laisser tenter par sa DeLorean, M. Hamilton les a regardées pendant cinq ou six ans. «En 2009, dans une fièvre du printemps qui m’a un peu envahi, j’ai entamé des recherches un peu plus exhaustives. Je m’étais alors dit: “Cette année, ça passe ou ça casse!”», rapporte-t-il. Il a fini par trouver un endroit aux États-Unis où il y en a quelques-unes à vendre. M. Hamilton se rend donc au Texas en avion avec un ami pour faire l’achat de la voiture tant convoitée. L’idée derrière tout ça? Un road trip. M. Hamilton a bel et bien l’intention de revenir à Québec en conduisant la voiture. Le vendeur le lui déconseille, mais rien ne peut ébranler le nouveau propriétaire. Il parcourt donc 4500 km en quatre jours. « On roulait presque jour et nuit » , mentionne-t-il. L’engouement pour la voiture aux États- Unis est très spécial, aux dires de M. Hamilton. Les gens s’informent sur la «machine à voyager dans le temps». Le voyage est plaisant et se déroule très bien. Pas de problème majeur à l’horizon. Mais, après toute cette route,
M. Hamilton sait ce qui cloche dans sa voiture! Quand M. Hamilton acquiert sa DeLorean DMC-12 1981, elle est en bon état, mais elle ne répond pas aux hauts standards de qualité qu’il recherche. Il met toute son énergie à la rendre parfaite. Grâce à quelques modifications, la fiabilité est maintenant au rendez-vous. «Je pourrais rouler 10 000 km sans problème. Elle est encore plus fiable qu’à l’origine», affirme M. Hamilton. Tout le travail est effectué en utilisant des pièces d’origine. Le compteur indique 50 000 km et la voiture est évaluée à environ 50 000 $. La DeLorean est dotée d’un moteur arrière Volvo de 2,8 litres qui génère une puissance de 195 chevaux, jumelé à une transmission Renault. Le châssis et quelques composantes sont empruntés à la Lotus Esprit 1978. Le véhicule, construit en Irlande, a donc une saveur européenne bien palpable. Au total, 8500 véhicules sont assemblés au cours des deux années de production, avant que la compagnie fasse faillite.
SA BRICKLIN SV-1 1975
En 2012, M. Hamilton décide qu’il est temps de se procurer un deuxième véhicule de collection. Cette fois, il opte pour une Bricklin SV-1 1975. Il la trouve à Barry, en Ontario, tout près de Toronto. Le vendeur en possède trois, qui sont entreposées depuis plus de 15 ans. Il les tenait luimême de sa mère, qui avait travaillé chez Bricklin. Selon M. Hamilton, cette voiture, tout comme la DeLorean, est belle, mais elle nécessite du temps et de l’argent pour être remise en état. Bien que M. Hamilton tienne à conserver toutes les pièces d’origine, il apporte tout de même des