Les voitures devront se «parler»
Souhaitant réduire le nombre d’accidents sur les routes, l’administration américaine prévoit exiger que toutes les voitures communiquent entre elles leur position, leur vitesse, leur direction et plusieurs autres données pour avertir les conducteurs d’une
L’ administration quelques jours, qu’elle Obama était a à annoncé compléter il une y a analyse de tests techniques dans le but d’établir un système de communication entre véhicules et qu’elle allait proposer aux constructeurs d’en équiper les nouvelles voitures et camions légers. Selon le secrétaire aux Transports Anthony Foxx, «ces technologies ont le potentiel de réduire le nombre de décès et de blessés sur les routes et autoroutes du pays.» Son département estime « qu’elles pourraient prévenir jusqu’à 80 % des accidents —en excluant ceux causés par des conducteurs en état d’ébriété ou par des problèmes mécaniques. » Un premier rapport sur divers systèmes sera déposé ce mois-ci, puis des propositions réglementaires seront débattues.
CONSTRUITES POUR ÉVITER DES ACCIDENTS
Dix fois par seconde, le système radio du véhicule transmettra en continu sa position, sa direction et sa vitesse ainsi que d’autres données et recevra les mêmes données des autres véhicules. L’ordinateur du véhicule alertera le conducteur de l’imminence d’une collision. Sur d’autres systèmes, un freinage automatique serait appliqué. Pour le directeur de la Société américaine du transport intelligent Scott Belcher, «nous verrons une diminution des collisions. Les constructeurs automobiles vont repenser la manière qu’ils conçoivent et construisent leurs voitures, parce qu’elles ne seront plus construites
pour résister à un impact, mais pour éviter un accident».
DES RÉSULTATS ATTENDUS DANS PLUSIEURS ANNÉES SEULEMENT
Intégrer de tels systèmes coûterait entre 100 et 200 $ par véhicule. Bien entendu, il faudra plusieurs années pour avoir sur les routes une masse de véhicules communicants suffisamment nombreux pour voir les premiers résultats. Mais dès qu’il y aura entre 7 et 10 % de véhicules équipés d’un pareil système, les premiers gains seront visibles statistiquement, selon un spécialiste. Il faudra néanmoins une quinzaine d’années pour voir plus de la moitié du parc automobile être équipé d’un tel système de prévention de collisions.