Une étoile recherchée
Jusqu’au 24 mars, l’organisation du Prix littéraire Damase-Potvin est à la recherche du «Sydney Crosby de l’écriture».
C’est sur le thème «Traces» que les auteurs de la région peuvent soumettre, dès aujourd’hui, leur nouvelle littéraire pour courir la chance d’obtenir le prestigieux Prix littéraire Damase- Potvin 2014.
La présidence d’honneur de cette 19e édition est assurée par l’auteur du livre Arvida, Samuel Archibald. Pour l’organisme, il s’agit d’une excellente nouvelle. Le président du c.a. du Prix littéraire Damase-Potvin, Philippe Belley, explique.
«Ça faisait longtemps que nous le voulions. Même si Samuel Archibald n’a pas encore 25 romans derrière la cravate, c’est tout de même un grand auteur. En plus, c’est un gars qui ne joue pas de game. Il est cool et les gens sont à l’aise avec lui», dit-il.
Lors du gala qui se déroulera le 23 mai au Théâtre du Palais municipal à La Baie, l’écrivain Samuel Archibald discutera, avant le début de la soirée, avec le lauréat.
«J’ai assisté par le passé aux discussions de nos anciens porte- parole Michel-Marc Bouchard et Marie-Sissi Labrèche, et ce sont toujours de belles rencontres enrichissantes. On célèbre les jeunes et la littérature de demain»,
s’enthousiasme M. Belley.
REVENIR PLUS FORT
Depuis 1994, le Prix littéraire DamasePotvin existe dans la région. Il a été marqué d’une pause de quelques années parce que le comité est devenu trop peu nombreux au fil du temps.
Par contre, depuis trois ans, l’organisme a ressuscité et il se porte très bien puisque plusieurs jeunes ont décidé de s’impliquer à nouveau.
CRÉER SOUS CONTRAINTE
Le Prix littéraire Damase- Potvin s’adresse aux jeunes de 15 à 35 ans. Lors de chaque édition, les personnes intéressées doivent composer une nouvelle avec une contrainte, le thème.
«Ils peuvent prendre le thème Traces de la façon qu’ils veulent. Ce qu’on cherche à faire, c’est que les jeunes osent prendre la plume. On veut qu’ils trouvent agréable le fait de créer quelque chose», indique Philippe Belley, qui considère important un concours comme le Prix littéraire Damase-Potvin dans la région du Saguenay-Lac-SaintJean.
SORTIR DE L’OMBRE
«Écrire, c’est un geste très personnel. Quand tu décides de participer à un concours comme le nôtre, tu t’engages. Tu deviens public. C’est toute une étape. Ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes que tu ne peux pas trouver le Sydney Crosby de l’écriture», conclut le président du c.a.