Katia Pitre prend du mieux
Katia Pitre est encouragée par ses traitements aux États-Unis MINNEAPOLIS, MINNESOTA | Katia Pitre répond bien au traitement expérimental d’immuno-thérapie qu’elle reçoit au Minnesota depuis un mois. Le cancer des ovaires qui la frappe n’est pas enrayé, m
Après avoir passé 19 jours en isolement dans une chambre d’hôpital, la policière de Québec loge au centre d’hébergement de la Société américaine du cancer. La jeune femme se présente, cheveux longs, qui ne sont pas les siens en raison de la chimiothérapie, mais elle affiche un large sourire optimiste. «Ça va bien, ça va mieux!» dit-elle. Le traitement a débuté avec une chimiothérapie sévère pour mettre à plat son système immunitaire. Elle a eu beaucoup de nausées, de vomissements et dormait très peu.
Ensuite, on lui a fait des injections de cellules de défense naturelle pour éveiller son système immunitaire.
«Un peu stressant quand on sait qu’à cette étape la mort est possible!» nous raconte Katia toujours en souriant.
LE SOUTIEN D’UNE MÈRE
La mère de Katia, Chantal Guimond, l’accompagne au Minnesota. Infirmière au Témiscamingue, elle en a vu des patients. Mais quand le diagnostic est tombé il y a deux ans pour sa propre fille, ça a été le choc.
Aujourd’hui, elle joue un grand rôle dans la convalescence de sa fille, non seulement en étant à ses côtés, mais c’est elle qui lui a fait don de cellules.
«C’était très important. C’est de ça qu’elle avait besoin. Je suis très fière de Katia. Elle est forte et courageuse», ajoute Mme Guimond.
Assise près d’elle, Katia lance: «J’espère qu’elles travaillent fort les cellules de ma mère!»
SOUS OBSERVATION
Au centre d’hébergement de la Société américaine du cancer, Katia Pitre est la plus jeune des patientes. On y retrouve une cuisine commune, des salles de séjour. L’étage où se trouvent les chambres n’est pas accessible aux visiteurs pour réduire l’exposition aux bactéries et pour maintenir une certaine quiétude.
Katia apprécie cet environnement qui est offert gratuitement aux gens qui sont suivis à l’Hôpital universitaire du Minnesota, situé à deux coins de rue. Son état lui permet même de sortir prendre un café.
Rappelons que Katia Pitre a recueilli 312 000 $ en moins de deux semaines avant les fêtes pour se faire soigner aux États-Unis. Bien que les médecins surveillent encore attentivement son état, le traitement semble un succès.
«Je n’aurais jamais eu la chance d’avoir accès à ces soins si ça n’avait pas été des gens si généreux qui ont cru en moi.»