LA ROUTE LA PLUS LONGUE
Markov, Emelin et leurs compatriotes russes devront passer par l’étape des qualifications
SOTCHI | Exception faite de Carey Price, à qui Mike Babcock a confié le poste de gardien numéro un, les joueurs du Canadien présents aux Jeux olympiques n’ont pas vécu une journée très excitante hier.
D’abord, Max Pacioretty et Peter Budaj ont subi le même sort que P.K. Subban en étant laissés de côté par leur formation respective. Puis, Andreï Markov, Alexeï Emelin et leurs compatriotes ont eu recours aux tirs de barrage pour défaire la Slovaquie, ce qui est venu anéantir leurs espoirs d’obtenir un passage direct vers les quarts de finale.
C’est donc du haut des gradins que Pacioretty a vu Phil Kessel inscrire trois buts pour aider les Américains à vaincre la Slovénie au compte de 5 à 1. Un gain qui a permis à la troupe de Dan Bylsma d’obtenir son laissez-passer pour les quarts de finale.
Pour sa part, Budaj a été témoin d’une performance grandiose de Jan Laco. Le gardien slovaque a gardé le match de sa vie en repoussant les 36 tirs des Russes. Malheureusement, il a été incapable de répéter l’exploit en fusillade, cédant devant Alexander Radulov et Ilya Kovalchuk.
ATTAQUE MASSIVE DÉFICIENTE
Une performance surprenante, compte tenu du revers de 3 à 1 que les Slovaques avaient subi la veille aux mains des Slovènes.
«Nous sommes les seuls coupables. Même si on a obtenu plusieurs occasions en supériorité numérique, nous n’avons pas été capables de marquer un seul but, a soutenu Markov, qui a terminé la soirée avec six tirs. C’est une facette du jeu que l’on se doit absolument d’améliorer.»
Et comment! Incapables de faire bouger les cordages en cinq avantages numériques contre les Slovaques. Les Russes n’y sont parvenus que deux fois en 13 occasions depuis le début du tournoi.
DEUX MATCHS EN DEUX SOIRS
Les Russes devront donc remporter deux matchs en deux soirs, en commençant par celui contre la Norvège, pour atteindre les demi-finales. Une tâche difficile, mais que les Canadiens sont parvenus à accomplir en 2010.
«On ne peut rien y faire, on n’a pas le choix. C’est loin d’être fini. Cependant, on doit continuer de s’améliorer. On doit jouer mieux que la façon dont nous l’avons fait jusqu’ici», a indiqué le défenseur.
«On joue à la maison et le soutien des partisans nous aide beaucoup. C’est sûr que c’est une grosse responsabilité (d’essayer de gagner l’or à la maison), mais nous sommes prêts à l’assumer», a-t-il ajouté.
Quant à Tomas Plekanec et ses coéquipiers de la République tchèque, troisièmes du groupe C, ils attendaient de voir à quel pays ils devront se mesurer dans le match de qualification. Ce sera finalement la Slovaquie.
Les deux autres matchs des qualifications opposeront la Suisse à la Lettonie de même que la Slovénie à l’Autriche.
Tout comme le Canada et les ÉtatsUnis, la Suède et la Finlande ont obtenu leur laissez-passer.