La Ville poursuit deux restaurants
La Ville de Québec poursuit conjointement les restaurants Ashton et Tomas Tam situés sur la rue du Marais pour 32 000 $ en raison de conduits sanitaires bouchés… par la graisse.
C’est le 6 janvier 2012 que la Ville a été mise au courant que ses conduits sanitaires situés sous les deux entreprises étaient remplis d’une matière visqueuse.
Appelée à intervenir au restaurant Ashton pour un refoulement d’égout, la Ville n’a eu d’autre choix que de procéder à une inspection visuelle pour comprendre ce qui se passait.
IMPORTANTE QUANTITÉ
«Cette inspection leur a permis de constater une importante quantité de graisse dans le regard situé en façade du restaurant Tomas Tam», est-il inscrit dans la poursuite déposée à la Cour du Québec, chambre civile.
Pour remédier à la situation, la Ville a embauché une firme spécialisée dans le nettoyage de conduites sanitaires, ce qui a permis de découvrir qu’en «aval du restaurant Ashton, mais en amont du restaurant Tomas Tam», il y avait aussi présence de traces de graisse à quelques endroits.
En tout, il aura fallu à la firme six jours pour procéder au nettoyage afin de remettre les conduites sanitaires en bon ordre.
«L’accumulation de graisse ayant obstrué la conduite sanitaire principale de la demanderesse ne peut que provenir de la conduite sanitaire située sous la rue du Marais», est-il spécifié dans la section «responsabilité et dommages» du document.
INTERDIT
De plus, tel que mentionné à «l’article 6 du Règlement sur la quantité et la qualité des eaux usées» de la Ville, il est interdit de rejeter dans le réseau sanitaire des eaux contenant «des huiles ou des graisses en quantité suffisante pour créer un dépôt».
Dans la poursuite, on mentionne qu’en 2007, le restaurant Tomas Tam avait déjà reçu une lettre «du Service de l’environnement» de la Ville, l’avisant de s’assurer de «l’efficacité de ses ouvrages de retenue des graisses et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que ses eaux usées rejetées ne provoquent plus de dépôts dans le réseau».