Notre top 5 de 2014
L’année 2014 du cinéma québécois est évidemment indissociable du succès de Mommy qui a brillé autant au Québec que sur la scène internationale. Mais la cuvée 2014 du cinéma québécois ne se résume pas seulement au plus récent film de Xavier Dolan. Voici no
Mommy
1On l’a dit, impossible de passer à côté de ce plus récent film de Xavier Dolan. Gagnant du Prix du jury au Festival de Cannes, Mommy est sans aucun doute l’oeuvre la plus émouvante et la plus aboutie du jeune cinéaste québécois à ce jour. Revisitant le thème de l’amour mère-fils (qu’il avait déjà exploré il y a cinq ans dans son premier film
J’ai tué ma mère), Dolan a concocté un mélodrame poignant truffé de scènes bouleversantes et de moments de cinéma admirables, en plus d’offrir à Anne Dorval le plus beau rôle de sa carrière.
1987
2On avait déjà beaucoup aimé 1981, la première comédie autobiographique du cinéaste Ricardo Trogi qui racontait l’été de ses 11 ans, mais on a encore plus été séduit par cette savoureuse suite qui se déroule six ans plus tard, alors que le personnage de Ricardo a 17 ans. Relatant avec sincérité et une bonne dose d’autodérision les hauts et les bas de l’adolescence, 1987 brosse un portrait amusant et coloré de cette drôle d’époque que furent les années 1980 et de cette période de notre vie remplie de questionnements. Irrésistible.
Tom à la ferme
3Hé oui, un autre film de Xavier Dolan. Sorti en début d’année de façon beaucoup plus anonyme que Mommy, ce drame adapté de la pièce de théâtre du même titre de Michel Marc Bouchard diffère de tout ce que le jeune cinéaste a réalisé jusqu’à maintenant. S’essayant pour la première fois au thriller, Dolan signe un film puissant et formidablement maîtrisé dans lequel règne un climat étouffant et troublant.
Chasse au Godard d’Abbittibbi
4Parlant de signature d’auteur, ce premier film du réalisateur Éric Morin se révèle une des belles découvertes du cinéma québécois cette année. À partir d’un scénario inventif librement inspiré d’une histoire vraie (la visite du cinéaste Jean-Luc Godard à RouynNoranda en 1968), le jeune réalisateur a créé un drame intimiste éclaté et rafraîchissant, rempli de belles idées.
Tu dors Nicole
5Avec ses trois premiers longs métrages, Stéphane Lafleur a réussi à imposer une signature d’auteur qui fait de lui un de nos jeunes cinéastes les plus singuliers et intéressants. Après les excellents Continental: un
film sans fusil et En terrains connus, Lafleur – qui est aussi le leader du groupe Avec pas d’casque – peaufine encore son style et son humour décalé avec un beau film en noir et blanc, drôle et tout en finesse.