Le Journal de Quebec

Quoi faire quand on méprise son mari?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

J’imagine qu’à la lecture de votre réponse à sa lettre Louise, « l’Anonyme » de ce matin s’est sentie tout ce qu’il y a de plus insultée sur la planète en la tassant du revers de la main. Une telle réaction est typique d’un gros ego comme celui qu’elle semble avoir si je me fie à ses propos. Cependant le brasse-camarade que vous lui avez fait était totalement justifié pour l’aider à se remettre en question au plus sacrant.

« Madame, votre égoïsme et votre manque de jugement sont évidents à la lecture de votre lettre. Comment osez-vous mettre la responsabi­lité de votre manque de liberté sur le dos de votre enfant, alors que vous confirmez vousmême que les seules raisons pour lesquelles vous restez avec son père c’est SON argent qui VOUS donne le luxe désiré, et que malgré le fait que VOUS ne l’aimiez plus, vous ne voulez pas porter l’odieux d’avoir pris l’initiative de la séparation?

Comment osez-vous de plus reprocher à cet homme de prendre trop au sérieux son rôle de père alors que tant de mères se plaignent du contraire? N’avezvous pas pensé qu’il préfère son enfant à vous après avoir compris, plus ou moins consciemme­nt, à quel point il n’y a pas d’espoir d’avancement avec une femme aussi matérialis­te et égoïste que vous?

Je ne comprends pas ce qui le retient de vous donner votre 4%. Ce qu’il ferait certaineme­nt si vous aviez l’honnêteté de lui dire que vous avez un amant parce que vous ne l’aimez plus. Les qualificat­ifs de lâche et immature que vous a donnés Louise vous conviennen­t on ne peut mieux. Vous oubliez de plus que la personne qui paie le prix le plus cher dans cette aventure c’est certaineme­nt votre enfant, obligé qu’il est de vivre avec un modèle aussi superficie­l que vous. Qui vous dit que ce que vous imposez à son inconscien­t n’en fera pas plus tard une victime comme son père? Il est interdit de traiter des humains comme vous le faites. En terminant, je vous signale que j’ai eu le courage de me regarder en pleine face et d’assumer de mettre un terme à une vie de famille sans avenir, afin d’ouvrir une porte sur l’espoir d’un plus grand bonheur à tous ses membres.

Une mère de famille

Merci de me conforter dans l’option que j’ai prise de brasser la cage de cette femme pour l’éveiller à ses responsabi­lités. Merci également de souligner que les nombreux torts causés à la victime collatéral­e que constitue son fils devraient à eux seuls l’inciter à modifier un comporteme­nt aussi irresponsa­ble. Félicitati­ons pour avoir su prendre vousmême vos responsabi­lités de mère et de femme.

Merci à notre mère

Je voudrais rendre hommage à une femme qui s’est toujours mobilisée toute entière pour mon frère et moi. Elle est la colle qui unit notre famille et ne manque jamais une occasion de nous réunir autour d’un bon repas préparé de ses mains habiles. Elle fut toujours un exemple de courage, et malgré les effets du temps sur elle, on ne l’entend jamais se plaindre de quoi que ce soit. Cette femme toujours active, même rendue à un âge respectabl­e, constitue pour moi une motivation au dépassemen­t. Je me considère le plus chanceux des hommes d’avoir comme exemple de vie cette femme au coeur d’or. Maman, je t’aime pour l’éternité, et je voudrais te dire merci pour toutes les petites douceurs que ta chaleureus­e présence nous apporte.

Steve Therrien

En cette veille de Noël, moment béni pour dire à nos proches qu’on les aime et leur exprimer notre reconnaiss­ance, votre lettre tombe à point nommé pour en inciter d’autres à imiter votre geste. Que ce soit en l’écrivant ou en l’exprimant verbalemen­t, il ne faut jamais attendre qu’il soit trop tard pour dire notre reconnaiss­ance, car personne n’a de pouvoir divinatoir­e.

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