Un redoux dérangeant
Le temps clément donne du fil à retordre aux centres de sports d’hiver
Pluie, redoux, verglas: la météo «printanière» des derniers jours rend la vie difficile aux centres de plein air et aux stations de ski de Québec, alors que plusieurs pistes et patinoires sont carrément impraticables.
«Ce sont des températures qu’on a habituellement durant la semaine de relâche et où l’on s’efforce de garder les patinoires et les sentiers opérationnels, sans succès», déplore le contremaître du Centre des loisirs de Beauport, Gaétan Gingras. «Nous ne sommes pas capables de passer avec la machinerie dans les sentiers pour damer parce qu’il y a des racines, des souches, des roches», explique M. Gingras.
Le nombre de pistes opérationnelles a été amputé dans les stations de ski de la région pendant que le centre de ski Le Relais a même dû fermer ses portes les 24 et 25 décembre derniers. Le directeur du Relais, Mario Bourassa parle toutefois de bonnes conditions, semblables à celles que l’on retrouve au mois de mars. «Nous avons une neige granuleuse, mais au moins il n’y a pas de glace», explique celui qui attend la prochaine vague de froid avec impatience, afin de redémarrer les canons à neige.
Même son de cloche au Village Vacances Valcartier, qui a aussi été forcé de fermer ses portes à Noël. La patinoire, la demi-lune, ainsi que deux glissades du secteur Avalanche étaient d’ailleurs encore fermées hier. «C’est certain que la fermeture forcée aura des répercussions économiques importantes», mentionne la porte-parole Véronique Sylvestre, sans toutefois pouvoir donner de chiffres.
DANS L’ATTENTE
Les patineurs doivent également prendre leur mal en patience puisque seules les patinoires réfrigérées sont ouvertes à Québec, soit l’anneau de glace des Plaines, l’anneau Gaétan-Boucher et la patinoire de la place D’Youville.
Les motoneigistes auront également beaucoup de difficulté à pratiquer leur sport d’hiver favori puisque la plupart des sentiers sont inaccessibles. «C’est la panique chez les motoneigistes», a indiqué Marc Larouche, président de l’Association des motoneigistes du Québec.
— Avec la collaboration de Frédéric Giguère