Un autre ailier pour Plekanec
Michel Therrien a remodelé ses trios au premier entraînement après la pause de Noël
RALEIGH, Caroline du Nord | «David est probablement le seul ailier avec qui je n’avais pas encore joué.»
Tomas Plekanec a lancé cette petite boutade quelques minutes après l’entraînement du Canadien, hier, au PNC Arena de Raleigh.
À deux jours du match contre les Hurricanes, Plekanec se retrouvait au centre de David Desharnais et de PierreAlexandre Parenteau. Il s’agissait d’une des nouvelles combinaisons essayées par Michel Therrien.
Pour Plekanec, un changement d’ailier symbolise pratiquement la routine.
Depuis le début de la saison, le Tchèque a vu Alex Galchenyuk, Brendan Gallagher, Jiri Sekac, Parenteau, Lars Eller ( une seule période contre les Flames de Calgary), Sven Andrighetto, Dale Weise et Brandon Prust défiler à ses côtés.
En 35 matchs cette saison, le numéro 14 a donc joué avec huit ailiers différents. Ce chiffre gonflera à neuf si l’expérience avec Desharnais se concrétise, lundi soir, contre les Hurricanes.
«Ce n’est rien d’inhabituel pour moi de me retrouver avec de nouveaux ailiers, a raconté Plekanec dans le lobby d’hôtel de l’équipe. J’espère simplement que nous trouverons rapidement une bonne chimie. Davey et P-A sont deux gars offensifs. Je tenterai de les aider à l’attaque, mais aussi sur le plan défensif.»
« Nous verrons si le trio restera le même pour le match, a-t-il poursuivi. C’était juste un entraînement aujourd’hui. J’ai joué cette saison avec P-A, je sais à quoi m’attendre avec lui.»
Malgré les nombreux changements au sein de son trio, Plekanec occupe le troisième rang des marqueurs du CH avec 23 points (10 buts, 13 aides).
Plekanec cherchera également à faciliter le travail de Desharnais, qui apprivoise toujours une nouvelle position.
TRANSITION DIFFICILE
«Je dois faciliter ça le plus possible pour lui, a-t-il dit. Ce n’est pas un changement facile. Mais dans la LNH, les systèmes qui sont joués, tu es toujours à un endroit différent sur la patinoire, selon que tu sois le premier en échec-avant ou le troisième attaquant en arrière. Donc ça importe peu, en fin de compte. Ce qui est le plus dur pour lui, je crois, ce sont les sorties de zone, et attraper les passes sur la rampe, car il est habitué au milieu. Mais il se débrouille bien.»
À ses deux premiers matchs à l’aile gauche, Desharnais a joué avec Lars Eller.
Le Québécois a marqué un but dans le gain de 3 à 1 contre les Islanders le 23 décembre, à Long Island.
ON CHASSE LA ROUILLE
Aux dires de Plekanec, le CH n’aura pas besoin de trop de temps pour retrouver son synchronisme à son premier match au retour de la pause de Noël.
«Nous avons eu un entraînement aujourd’hui et nous patinerons encore une fois demain. Je ne m’attends pas à ce que ce soit trop difficile de retrouver notre rythme. Je me souviens, il y a quelques années, nous avions eu un match la première journée après une pause de trois jours.»
À l’instar de ses coéquipiers, le vétéran de 32 ans a profité des derniers jours pour se changer les idées et recharger ses batteries.
«C’était bien d’obtenir un repos de trois jours. J’ai profité de cette pause pour passer du temps avec ma famille. Nous avions connu une bonne séquence avant de partir pour de courtes vacances. Nous espérons maintenant repartir sur une autre lancée.»