400 personnes au Bal de la reine
Soirée inoubliable pour la vedette du Carnaval
«C’est “mon” bal!» s’est exclamée, fébrile et sourire aux lèvres, la reine du Carnaval de Québec, Marie-Andrée Boucher. Comme le veut la tradition, le Bal de la reine s’est tenu hier soir au Château Frontenac, où le glamour, la féerie et la nordicité étaient à l’honneur.
Coupes de champagne à la main, près de 400 convives se sont rassemblés dans la salle de bal de l’historique château pour célébrer avec Bonhomme et sa reine, qui était «resplendissante, inspirante, digne de mon Carnaval!» de l’aveu même du personnage emblématique du Carnaval.
« CONTE DE FÉES »
«C’est un peu comme un conte de fées, c’est grandiose!» raconte Marie-Andrée Boucher, reine élue du duché de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, ajoutant que cette soirée est pour elle et les six autres duchesses le couronnement de plusieurs semaines de travail acharné. «C’est une façon de boucler la boucle», explique-telle. Elle a aussitôt ajouté: «Mes deux garçons ont hâte que je ne les partage plus avec Bonhomme!»
Dans la salle de bal, qui avait des allures d’un véritable monde de glace, avec ses chaises rappelant des glaçons, ses décorations givrées et son éclairage bleuté, les convives endimanchés en avaient plein la vue.
«C’est magnifique!» a lancé le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, enchaînant aussitôt en disant que ce sont les duchesses, «particulièrement celle de Lévis», qui sont exceptionnelles, souriant du même coup à sa duchesse, Valérie Beaudoin-Carle, qui se tenait tout près.
RECRÉER LA MAGIE
Le Bal de la reine étant une tradition aussi vieille que le Carnaval, le défi pour les organisateurs est de recréer la magie chaque année. Pour sa 61e édition, le Bal s’est inspiré de ce qu’est le Québec, un territoire nordique.
«Ce soir, le décor est à l’image de notre monde de Bonhomme, il célèbre la nordicité, la glace et le feu», explique Isabelle Hurtevent, présidente du Carnaval de Québec, rappelant que cet événement glamour est une activité d’autofinancement pour le Carnaval.