Deux véhicules saisis à Québec
La lune de miel d’UberX à Québec n’aura duré que quelques heures. À sa deuxième journée d’activité dans la capitale, deux véhicules de ce controversé service de covoiturage ont été saisis.
«On a fait vendredi l’interception et la saisie de deux véhicules et remis des amendes à deux individus», a confirmé au Journal le directeur du soutien aux opérations, enquêtes et renseignements de Contrôle routier Québec, Claude Boucher.
Il a expliqué que son organisation n’a fait qu’appliquer la loi. «Ce n’est pas contre Uber, c’est contre tout transport qui est illégal. Que ce soit par le biais de Kijiji ou sur le babillard d’une épicerie, si un transport est rémunéré, il est assujetti à une loi, et ça nécessite un permis», a-t-il indiqué, ajoutant que d’autres interventions comme celles-là sont à prévoir à Québec.
Ces deux saisies surviennent le jour même où UberX a annoncé en début de soirée que le service «est désormais disponible à Québec gratuitement», précisant que, pour un temps limité, UberX offre «cinq courses gratuites à hauteur de 40 $ chacune».
labeaume réagit
Pour sa part, Régis Labeaume n’a pas été tendre hier envers le directeur général d’UberX pour le Québec, Jean-Nicolas Guillemette, qui a laissé entendre que le maire, lors d’une rencontre, avait été «ouvert» à l’implantation du service.
«J’ai été extrêmement déçu que ce garslà ait semblé vouloir dire que cette rencontre-là était un appui, et c’est pour ça que je ne le rencontrerai plus jamais. Des gens qui m’utilisent comme ça, je déteste ça. Il ne m’aura pas comme allié», a-t-il pesté, réitérant du même coup son soutien aux chauffeurs de taxi.
- Avec la collaboration de J-L Lavallée