Un PM dans les sentiers
Profitant de sa visite d’hier à Québec, le premier ministre du Canada, M. Stephen Harper, a décidé de faire une balade en motoneige avec des bénévoles des clubs de la grande région de Québec.
Depuis qu’il est en place, le gouvernement Harper, par l’entremise de Développement économique Canada (DEC), a grandement contribué à aider le monde de la motoneige au Québec en autorisant des aides totalisant 21,4 millions de dollars. Les sommes consenties, sous forme de contributions non remboursables, ont servi à soutenir la réalisation de 167 projets mis sur pied par les clubs de motoneigistes. La majorité des projets touchaient l’achat de surfaceuses ou la réfection et l’amélioration des sentiers.
POSITIONNER LE QUÉBEC
«Il faut aller plus loin que la pratique de la motoneige et comprendre qu’il y a toute une activité économique qui gravite autour de cette activité hivernale, explique le ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, M. Denis Lebel. Nous sommes fiers d’appuyer les nombreux bénévoles des clubs qui contribuent à créer le réseau de sentiers unique du Québec.»
En appuyant les clubs de motoneigistes, DEC aide à positionner le Québec comme une destination incontournable pour le tourisme hivernal qui gravite autour de la motoneige. Dans la majorité des régions du Québec, la motoneige devient la plus importante source de revenus et d’activités économiques en hiver.
L’existence d’un réseau de 32 000 kilomètres de sentiers comme celui que nous avons au Québec constitue un attrait important pour les touristes étrangers. On estime que près de 30 000 touristes provenant de l’extérieur du Québec, principalement de l’Ontario, des États-Unis et de la France, visitent les sentiers fédérés chaque hiver.
La motoneige, c’est une industrie qui génère deux milliards de dollars de retombées économiques annuelles et 250 millions en retombées fiscales pour les gouvernements du Québec et du Canada.
UNE AIDE PRÉCIEUSE
Sans cette aide financière de DEC, il est certain que les clubs de bénévoles qui entretiennent le réseau de sentiers du Québec seraient incapables de poursuivre leur travail.
Les dépenses entourant les activités d’un club de motoneigistes ont littéralement explosé au cours des dernières années. En effet, tout est de plus en plus dispendieux, que ce soient les coûts reliés au carburant, le financement de l’équipement d’entretien, la signalisation, etc. Présentement, la majorité des clubs doivent payer les opérateurs de surfaceuses sinon aucun entretien ne serait fait. Souvent, les clubs doivent bâtir des ponts, des passerelles, des accès sécurisés à certaines portions de sentiers, des infrastructures qui coûtent une petite fortune.
Hier, le premier ministre Harper a été à même de constater que l’aide financière consentie servait à bon escient. Il a discuté longuement avec les bénévoles présents, qui avaient planifié tout le déroulement de l’activité. Pour eux, voir le premier ministre se déplacer et constater sur le terrain le travail qu’ils font représentait beaucoup.
«Souvent, on a beau dire tout ce que l’on veut, il n’y a rien comme de voir directement ce qui se passe sur le terrain, affirme Jean-Luc Sylvain, du club Sapin d’Or. Nous sommes toujours fiers de ce que nous faisons avec la motoneige au Québec. Nous avons pu le démontrer à nos dirigeants aujourd’hui (hier).»