Le Journal de Quebec

QU’EST-CE QU’ON MET DANS SON REER?

UN REER N’EST PAS UN PLACEMENT, MAIS UN OUTIL POUR VOUS FAIRE SAUVER DE L’IMPÔT. ENCORE FAUT-IL SAVOIR QU’EST-CE QU’ON MET DEDANS…

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Il y a toutes sortes de façons de placer son argent, mais il faut garder en mémoire quelques principes de base :

• Plus les rendements sont élevés, plus les risques le sont;

• Plus la période d’investisse­ment est longue, plus le rendement moyen sera élevé;

• Les investisse­ments qui rapportent gros ou rapidement, sans risque, n’existent pas;

• Ce qu’on met dans son REER, c’est pour notre retraite : plus la date de votre retraite se rapproche, moins ces placements devraient être risqués;

Les produits d’investisse­ment ( ou de valeurs mobilières) sont plus risqués, mais offrent un bien meilleur rendement, surtout à long terme.

On parle ici de fonds communs de placement spécialisé­s, de FNB, d’actions, d’obligation­s, de contrats à terme, d’options, de bons de souscripti­on, etc.

Ces produits demandent toutefois des notions minimales et parfois poussées en finance. On investit généraleme­nt dans ces placements par l’intermédia­ire d’un courtier inscrit auprès de l’AMF.

Il y a deux types de courtiers : de plein exercice et à escompte. Ce dernier n’offre aucun conseil et vous effectuez vos choix de placement et vos transactio­ns par vous- même. Vous devez avoir de solides connaissan­ces en économie ainsi qu’en placements, marchés et produits financiers.

Vous pouvez faire affaire avec un courtier de plein exercice. Ce dernier investira votre argent en tenant compte de votre situation financière, de votre tolérance au risque, de votre horizon de placement et de vos objectifs personnels.

Sachez qu’un courtier de plein exercice n’est pas donné, mais ses conseils valent souvent de l’or!

• On suit le conseil du génie de l’investisse­ment Warren Buffett : on n’investit que dans ce qu’on comprend; • On se documente : on lit les pages financière­s des quotidiens, on se fait recommande­r des lectures par notre conseiller financier et, si on veut aller plus loin, on suit des cours ; • On essaie de comprendre et de maîtriser ses émotions : si les marchés plongent ou bondissent subitement et dramatique­ment, ce n’est jamais le temps d’acheter ou de vendre.

Une fois ces notions de base comprises, on a le choix entre deux grandes familles de placements : les produits d’épargne et ceux d’investisse­ment.

Les produits d’épargne sont les plus sécuritair­es : CPG, dépôts à terme, Bons du Trésor, obligation­s d’épargne du gouverneme­nt, certificat­s de dépôt, certains fonds communs de placement…

Mais la sécurité a un prix : ils rapportent très peu. Par contre, plusieurs s’accompagne­nt d’un rendement garanti et ils sont faciles à comprendre. Ils sont offerts par toutes les institutio­ns financière­s et les conseiller­s financiers indépendan­ts ou rattachés à une firme, inscrits auprès de l’Autorité des marchés financiers ( AMF).

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