Le Journal de Quebec

S’ÉDUQUER SOI-MÊME AU PLACEMENT

ON L’A DIT ET REDIT : ON N’INVESTIT PAS DANS UN REER. ON Y CANALISE DIFFÉRENTS TYPES DE PLACEMENTS. VOUS VOULEZ PRENDRE LE CONTRÔLE?

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L’univers du placement vous intrigue? Les marchés financiers vous attirent? Vous voulez comprendre comment ça marche? Piloter vos investisse­ments?

C’est possible de jouer dans la cour des profession­nels, mais ça demande une certaine dose de patience, de curiosité et de déterminat­ion. Et, surtout, de connaître et de maîtriser ses émotions.

La première chose à faire, c’est de lire la section « Si vous désirez investir par vous- même… » de l’Autorité des marchés financiers (AMF): http://bit.ly/ ZqE9oT. On vous demandera essentiell­ement de faire un examen de conscience, pour connaître vos véritables motivation­s. Car on ne joue pas à la Bourse, on y investit.

Il vous faudra faire l’apprentiss­age du placement et des produits financiers : connaître les types de placements disponible­s, déterminer votre profil d’investisse­ur, votre tolérance au risque, votre politique de placement personnell­e, une répartitio­n d’actifs en conséquenc­e, le rapport entre le risque et le rendement, des notions de base touchant la performanc­e financière des entreprise­s, les différents produits et contrats transigés en Bourse…

Vous devrez apprendre comment fonctionne­nt les marchés financiers, ce qui les fait vibrer du point de vue financier, économique et géopolitiq­ue. Vous devrez lire les commentair­es de personnali­tés influentes, les «gourous» de l’investisse­ment, le plus célèbre étant Warren Buffett.

Vous devrez enfin tester vos habiletés sur le terrain. Au début, on y va avec de petits montants, question de prendre de l’expérience avec les années. Vous avez bien lu: avec les années.

Vous avez donc le choix entre ouvrir un compte chez un courtier de plein exercice ou à escompte, qui est normalem its d’épargne vendus à la banque ou chez un courtier de plein exercice, et on place une certaine somme soi-même, chez un courtier à escompte», explique Jean Soublière, P.D.G. de l’ACTIF, une coopérativ­e d’éducation au placement.

En fait, M. Soublière suggère de consulter les tutoriels offerts sur les sites des courtiers à escompte. «Mais ce n’est pas suffisant : avant d’acheter des titres, il faut comprendre des notions de base et établir son niveau de confort comme investisse­ur. Plus on en apprend dans ce domaine, plus on réalise qu’on doit en apprendre davantage!

Il faut donc accepter de s’engager dans un processus de formation continue. C’est la beauté de la chose: plus on persiste, plus on aime ça!»

Le véritable test de tout investisse­ur autonome, c’est de faire face aux crises: quand le marché ou certains de ses titres plongent ou explosent dramatique­ment. On s’assoit sur ses mains, on vend ou on achète?

L’ACTIF offre une série de cours qui couvrent tous les aspects du placement, tant pour les novices que les investisse­urs expériment­és ( 1- 877- 552- 2843 ou http://www.actif.net/). Vous pouvez aussi joindre un club-école de placement, qui dispose de son propre programme de formation. «C’est un véritable réseau d’entraide. Il y a un aspect ludique : le club-école, c’est une sorte de réseau social à vocation économique. Tout le monde partage l’expérience de gérer un portefeuil­le. Le but, c’est d’apprendre, pas de devenir millionnai­re…»

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