Le phénomène Walter Gretzky
Le célèbre père du 99 était de passage au Colisée Pepsi hier pour encourager les 99ers de Brantford
Le Tournoi international de hockey pee-wee a de nouveau renoué avec une grande partie de son histoire, hier, lorsque le père de Wayne Gretzky, Walter, a mis les pieds dans le vieux Colisée Pepsi.
C’était jour de grandes retrouvailles. Walter Gretzky renouait avec l’un des événements marquants de la prolifique carrière de son fils, Wayne. Il s’agissait de sa deuxième présence depuis que son fils a terrorisé les défenses ennemies, en 1974.
Âgé de 76 ans, le célèbre père du 99 continue de s’impliquer dans le hockey mineur de Brantford en Ontario. Cette semaine, il accompagne les 99ers de Brantford. «Tout est pareil, a remarqué d’emblée le sympathique monsieur. Je revois plusieurs gens qui n’ont pas changé, et il y a encore autant de monde. C’est incroyable de voir autant de gens venus voir des matchs de hockey mineur. C’est fantastique.»
DES SOUVENIRS INDÉLÉBILES
Wayne Gretzky l’a souvent dit: le Tournoi pee-wee de Québec demeurera l’un des plus beaux souvenirs qu’il garde de sa carrière de hockeyeur.
«Je pense que les souvenirs de son passage ici ont autant de valeur à ses yeux que ceux de ses conquêtes de la Coupe Stanley. Jouer ici à cet âge dans un aréna rempli, c’était une première pour Wayne. C’était incroyable. Il n’a jamais oublié Québec», se souvient Walter.
Mais pour le paternel aussi, cet événement revêt un cachet particulier.
«Tout le monde est ici pour le hockey. C’est difficile à décrire, mais cette expérience devient une partie de toi. Quand tu parles de Québec à un joueur de hockey, il pense aussitôt au Tournoi pee-wee de Québec.»
GÉNÉREUX
Walter Gretzky n’a plus la santé d’autrefois: un AVC subi en 1991 ainsi que la maladie de Parkinson qui l’affecte depuis quelques années l’ont ralenti.
Mais ce n’est rien pour l’empêcher de continuer à donner. Hier, il a accepté chaque demande d’autographe ou de prise de photo. Il s’est fait généreux de son temps avec tous les médias qui désiraient lui parler. Puis, il a passé deux périodes derrière le banc des 99ers, pour supporter son équipe.
«Je suis béni de toujours pouvoir faire ça. J’ai frôlé la mort à deux reprises, alors aujourd’hui je suis simplement reconnaissant d’être assis ici à répondre à vos questions. Combien de gens aujourd’hui décédés auraient voulu être à ma place en ce moment? Je suis chanceux et je suis béni.»