La vérité avant tout
S’il y a une chose dont Patrick Dom est fier, c’est de toujours avoir livré le fond de sa pensée même si, au passage, il en a écorché plusieurs.
Le directeur général du Tournoi pee-wee n’a pas la langue dans sa poche, on le sait.
«Pour moi, c’est rarement gris. C’est noir ou c’est blanc», lance-t-il.
Au fil des ans, il s’est toujours battu pour ses opinions, qui divergeaient souvent de la vision de Hockey Québec. À tort ou à raison.
Si, aujourd’hui, la relation est bonne entre les deux organisations, elle ne l’a pas toujours été, Dom se faisant souvent le plus ardent détracteur des façons de faire de la fédération chapeautée par Sylvain Lalonde. Le Belge d’origine avait condamné haut et fort, en 2012, la décision de Hockey Québec d’interdire la mise en échec au Tournoi pee-wee, après une année d’essai en 2011. Puis il leur a tenu tête sur ce qui a été, selon ses dires, son plus grand cheval de bataille, soit de créer une division AAA et d’y inclure des équipes du Québec. Son voeu s’est réalisé en 2013. «Le AAA fut ma plus belle réussite. Si on a pu faire avancer le hockey au Québec, alors c’est parfait.»
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Dom reconnaît toutefois qu’il a pu, à certaines occasions, se mettre dans le pétrin avec certaines déclarations, surtout celles qui n’ont pas été médiatisées.
Cependant, il ne regrette rien de ce qu’il a dit publiquement.
«Parfois, je dis des choses qui ne sortent pas comme je voudrais. Je suis impulsif et j’ai un mauvais caractère. Ça, c’est dur pour moi, surtout quand c’est à quelqu’un que j’aime et à qui je ne veux pas faire de peine.»
Mais ça, c’est dans la nature de cet homme à l’apparence dure, mais sensible.
«Quand je mourrai, les gens ne pourront jamais dire que je n’ai pas été vrai. Je vais être fier de ça, d’être resté moi-même. Je sais qu’à 99,9 % du temps, j’ai dit la vérité.»