Le Journal de Quebec

Sensations fortes garanties

Nouvelle piste aux Glissades Tewkesbury

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Elles se targuaient déjà d’être les plus hautes et les plus longues de la région, mais les Glissades Tewkesbury élèvent les sensations fortes d’un cran. Êtesvous prêts à laisser votre coeur en haut de la montagne? Le centre de glisse vient tout juste d’inaugurer une nouvelle piste, la Guinness, d’une hauteur de 104,6 mètres.

Situées à environ 25 minutes de Québec, les Glissades Tewkesbury sont un secret bien gardé de Stoneham.

Ouvert depuis 15 ans, le centre de glisse, qui possède déjà douze pistes et trois remontées mécaniques, offre maintenant la Guinness, où la vitesse peut atteindre plus de 100 kilomètres à l’heure. La vertigineu­se descente de 600 mètres, qui offre une vue panoramiqu­e imprenable, dure environ une minute.

Le directeur général Guy Roberge avait cette idée en tête depuis de nombreuses années. Le couloir y était, mais il fallait le peaufiner. C’est après de nombreux essais et ajustement­s qu’il a inauguré sa nouvelle piste avec beaucoup de fébrilité.

APESANTEUR

«On avait déjà commencé, il y a sept ans, à faire cette piste-là, a-t-il dit. Mais on a fermé pendant quatre ans et on est revenu l’an dernier. On a remodelé le flanc de la montagne de façon à ce qu’il n’y ait pas trop d’apesanteur lors de la descente. Un adulte touchait au fond de piste, mais un enfant aurait pu être en apesanteur. On veut garder la sensation d’être en apesanteur, mais il faut rester près de la piste.»

La glissade porte le nom de Guinness parce que Guy Roberge affirme qu’il n’y a «rien qui glisse de plus haut que ça au monde». La nouvelle piste est, la plupart du temps, ouverte à tous. Mais si c’est trop glacé et que la vitesse est plus grande, le centre interdira l’accès à la glissade aux moins de 12 ans.

COMPLEXE à EXPLOITER

Ne glisse pas qui veut et n’importe comment dans la Guiness, une glissade complexe à exploiter. Toutes sortes de facteurs sont à prendre en compte.

On y glisse obligatoir­ement à trois tubes, la personne la plus lourde en avant, sur le tube le plus glissant. «Ça prend des employés qui sont formés, en haut de chaque piste. Ça ne peut pas être exploité simplement avec des barrières. Il faut que les gens calibrent les pesanteurs, attachent les tubes ensemble, et il faut absolument que ça parte en ligne droite.»

«Si, quand je la dame, ma machine penche d’un demi-pouce, ça peut faire valser le tube, a-t-il expliqué. Dans une pente de 20 mètres, ce n’est pas grave, car tu arrives dans le plat rapidement. Mais dans ce cas-là, il faut que ce soit impeccable.»

Il faut donc être extrêmemen­t prudent, mais en 15 ans d’existence, le centre de glisse n’a aucun incident qui entache sa feuille de route. La sécurité est la priorité.

Secret bien gardé

Bryan Adams n’est pas qu’une mégastar du rock, c’est aussi un photograph­e acclamé dans le monde entier. Ses portraits font l’objet d’exposition­s aux quatre coins du globe et c’est au tour du Musée national des beaux-arts du Québec de les présenter.

La venue de l’artiste canadien s’inscrit dans une saison consacrée à la photograph­ie; une occasion de mettre en valeur des collection­s jamais vues au MNBAQ, dont un photorepor­tage de Lida Moser réalisé à l’été 1950 au Québec, pour le compte de Vogue.

Québec par Coeur vous invite à découvrir la Saison photo du MNBAQ, samedi à 13 h 30 sur TVA. En rediffusio­n dimanche à 13 h 30 sur TVA, Illico et quebecparc­oeur.tv

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