Loin de l’harmonie totale!
Dans le deuxième – et très attendu – tome de la série Zaq et moi, Marie-Josée Soucy montre avec humour que même si la guerre est terminée entre ses héros, Vanille et Zaq, ce n’est pas l’harmonie pour autant! Surtout quand les imprévus sont au rendez-vous.
Zaq et son père devront se réfugier chez Vanille et sa mère après un événement imprévu. Et ce sera pour plusieurs semaines. Autant dire que la vie quotidienne ne sera pas facile pour les deux ados, qui ont bien dû apprendre à s’apprivoiser.
Plusieurs petites choses ont inspiré Marie-Josée – une biologiste mère de trois enfants – pour la création de cette série à succès. «C’est très urbain. La série se déroule à Montréal. Les personnages font du vélo dans les ruelles. C’était mon milieu quand j’habitais dans le quartier Rosemont, près du parc Molson et du cinéma Beaubien», dit-elle en entrevue. «J’aimais beaucoup l’esprit de communauté et le fait de pouvoir se promener et faire tout à pied ou à vélo. L’histoire est partie de là. Il y a un paquet de petites choses que j’ai lues, mises ensemble et rassemblées pour faire Zaq et moi. »
DES SURPRISES
Ses observations quotidiennes l’ont aidée à créer ces histoires pleines de surprises. «Dans l’histoire, le père de Vanille habite en haut d’un duplex et sa mère, en bas. Ma fille avait des amis dont les parents habitaient comme ça dans le même duplex. C’est une nouvelle réalité des familles recomposées, où les parents sont séparés, mais s’entendent assez bien pour partager le même immeuble.»
Marie-Josée Soucy a perdu sa soeur il y a quelques années. Cette tragédie lui a donné l’idée que Zacharie, son personnage, pouvait bien lui aussi avoir perdu sa mère. «Parfois, on ne connaît pas toujours l’histoire du garçon qui est peut-être un peu tannant à l’école», note-t-elle.
UNE ENQUÊTE
Dans l’histoire, une poupée ancienne tient lieu de fil conducteur et amène les jeunes lecteurs à découvrir un fait historique marquant. «J’ai commencé à faire un peu de recherches sur les poupées anciennes et je me suis rendu compte qu’il y en avait qui valaient 10 000 $!»
L’aspect «enquête» de la série lui plaît beaucoup. «Vanille me rejoint parce que, quand j’étais jeune, j’aimais bien toutes les histoires dans lesquelles il y avait une enquête. C’est ce que je lisais tout le temps.»
Le fait qu’elle présente deux héros – un garçon et une fille – lui garantit beaucoup de succès dans les écoles. «Même si mon public est un peu plus féminin, l’histoire rejoint quand même les gars parce qu’il y a un personnage principal qui est un garçon. Dans un groupe, si les élèves sont obligés de lire le livre, les garçons l’aiment aussi.»