Le Journal de Quebec

Loin de l’harmonie totale!

- MARIE-FRANCE BORNAIS Le Journal de Québec Marie-Josée Soucy a remporté le prix Cécile-Gagnon pour son premier roman, en 2006. Elle participer­a aux différents salons du livre québécois. Un troisième tome sortira l’automne prochain.

Dans le deuxième – et très attendu – tome de la série Zaq et moi, Marie-Josée Soucy montre avec humour que même si la guerre est terminée entre ses héros, Vanille et Zaq, ce n’est pas l’harmonie pour autant! Surtout quand les imprévus sont au rendez-vous.

Zaq et son père devront se réfugier chez Vanille et sa mère après un événement imprévu. Et ce sera pour plusieurs semaines. Autant dire que la vie quotidienn­e ne sera pas facile pour les deux ados, qui ont bien dû apprendre à s’apprivoise­r.

Plusieurs petites choses ont inspiré Marie-Josée – une biologiste mère de trois enfants – pour la création de cette série à succès. «C’est très urbain. La série se déroule à Montréal. Les personnage­s font du vélo dans les ruelles. C’était mon milieu quand j’habitais dans le quartier Rosemont, près du parc Molson et du cinéma Beaubien», dit-elle en entrevue. «J’aimais beaucoup l’esprit de communauté et le fait de pouvoir se promener et faire tout à pied ou à vélo. L’histoire est partie de là. Il y a un paquet de petites choses que j’ai lues, mises ensemble et rassemblée­s pour faire Zaq et moi. »

DES SURPRISES

Ses observatio­ns quotidienn­es l’ont aidée à créer ces histoires pleines de surprises. «Dans l’histoire, le père de Vanille habite en haut d’un duplex et sa mère, en bas. Ma fille avait des amis dont les parents habitaient comme ça dans le même duplex. C’est une nouvelle réalité des familles recomposée­s, où les parents sont séparés, mais s’entendent assez bien pour partager le même immeuble.»

Marie-Josée Soucy a perdu sa soeur il y a quelques années. Cette tragédie lui a donné l’idée que Zacharie, son personnage, pouvait bien lui aussi avoir perdu sa mère. «Parfois, on ne connaît pas toujours l’histoire du garçon qui est peut-être un peu tannant à l’école», note-t-elle.

UNE ENQUÊTE

Dans l’histoire, une poupée ancienne tient lieu de fil conducteur et amène les jeunes lecteurs à découvrir un fait historique marquant. «J’ai commencé à faire un peu de recherches sur les poupées anciennes et je me suis rendu compte qu’il y en avait qui valaient 10 000 $!»

L’aspect «enquête» de la série lui plaît beaucoup. «Vanille me rejoint parce que, quand j’étais jeune, j’aimais bien toutes les histoires dans lesquelles il y avait une enquête. C’est ce que je lisais tout le temps.»

Le fait qu’elle présente deux héros – un garçon et une fille – lui garantit beaucoup de succès dans les écoles. «Même si mon public est un peu plus féminin, l’histoire rejoint quand même les gars parce qu’il y a un personnage principal qui est un garçon. Dans un groupe, si les élèves sont obligés de lire le livre, les garçons l’aiment aussi.»

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada