Le Journal de Quebec

Betts ne voulait pas que du football dans sa vie

- RICHARD BOUTIN

Le football n’a pas été le seul élément dans la décision de Mathieu Betts de demeurer avec le Rouge et Or de l’Université Laval plutôt que d’accepter une offre de la NCAA. «J’ai décidé de rester à Québec afin que le football ne prenne pas toute la place dans ma vie, a exprimé l’ailier défensif qui a reçu des offres fermes de Purdue, Temple et Buffalo. C’est le football à 100 pour cent qui m’attirait à Purdue et non le diplôme.»

«Je veux me développer aussi sur le plan social, a poursuivi le produit des Spartiates du Vieux-Montréal. Le développem­ent personnel est important. Je suis content d’avoir vécu le processus et d’avoir vu comment ça fonctionna­it dans la NCAA.»

Betts a pris son temps avant de rendre sa décision même si Purdue lui avait donné un échéancier avant de le prolonger de quelques jours. «Je voulais bien faire les choses dans le respect de tout le monde, a-t-il raconté. J’ai été honnête avec les équipes et je m’attendais à recevoir le même traitement. J’ai été très bien conseillé par les entraîneur­s du Vieux-Montréal. Parce qu’il s’agissait de la dernière fois que j’allais choisir mon équipe, je voulais prendre mon temps. J’ai fait le même processus lorsque j’ai choisi entre Laval et Montréal.»

«Je suis heureux avec ma décision, a ajouté le joueur défensif par excellence sur la scène collégiale Division 1 au cours des deux dernières saisons. Je ne pouvais pas être perdant parce que je considère que c’était toutes des bonnes places.»

« ÇA DÉROUILLE »

Au départ, Betts était plus ou moins chaud à l’idée de visiter Temple, mais il a apprécié. «C’était important pour que certains joueurs du Vieux-Montréal obtiennent de la visibilité dans le futur, a-t-il expliqué. Des gars comme Julien [Bourassa] et Andrew-Dommick [Seinet-Spaulding] visent la NCAA et je ne voulais pas leur fermer de portes.»

Parce que Betts n’avait pas signé sa lettre d’intention, les Thunderbir­ds de UBC l’ont contacté à quelques reprises entre deux visites aux États-Unis. Ce n’est pas l’entraîneur-chef Blake Nill qui communiqua­it avec Betts, mais l’homme d’affaires David Sidoo.

Betts a participé à son premier entraîneme­nt avec ses nouveaux coéquipier­s, mercredi dernier, à la première heure. «Ça me met dans le bain et ça dérouille, at-il imagé. C’est une bonne chose d’avoir quelques entraîneme­nts avant le camp de printemps en Floride.»

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