Cinq conseils pour faire un bon choix
L’inspection préachat est une inspection visuelle que n’importe qui peut faire, en principe. En l’absence de formation obligatoire, mieux vaut redoubler de prudence dans le choix de son inspecteur.
Engager un professionnel
Le conseil peut sembler banal, mais chaque année plusieurs citoyens décident de sauter cette étape pour économiser 600 $. «Une très mauvaise idée quand on parle de s’assurer de la qualité d’un achat de 200 000 $», illustre Guy Giasson, de l’ACQC.
Ne pas trop aimer sa future maison
Plusieurs citoyens trop amoureux de leur futur achat atténuent les conclusions d’un rapport d’inspection. Quand, quelques mois plus tard, ils constatent que les traces de moisissures cachaient une infiltration majeure qu’ils ont négligé de faire examiner, ils retombent vite sur Terre.
Référence du courtier
Le courtier connaît de bons inspecteurs? Peut-être. Il faut garder en mémoire qu’il a pour but premier de vendre la maison et d’empocher la commission. Il n’aura pas toujours le réflexe de recommander l’inspecteur le plus pointilleux qui risque de vous faire fuir.
Poser des questions
Avant d’engager un inspecteur, il faut d’abord s’assurer qu’il détient une assurance responsabilité pour augmenter ses chances d’être dédommagé au cas où il commettrait des erreurs. Les technologues professionnels, les ingénieurs et les architectes en détiennent tous une. Demandez-lui aussi une copie d’un rapport récent. «Certains les rédigent encore à la main, sans ajouter de photo. Ce n’est pas sérieux», souligne Guy Giasson.
Connaître les limites de l’inspection
L’inspecteur se concentre sur ce qui est visible. Il n’a pas à déplacer de gros objets et ne peut pas toujours donner un avis clair sur l’état d’un toit enneigé.