Le Journal de Quebec

Cinq conseils pour faire un bon choix

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L’inspection préachat est une inspection visuelle que n’importe qui peut faire, en principe. En l’absence de formation obligatoir­e, mieux vaut redoubler de prudence dans le choix de son inspecteur.

Engager un profession­nel

Le conseil peut sembler banal, mais chaque année plusieurs citoyens décident de sauter cette étape pour économiser 600 $. «Une très mauvaise idée quand on parle de s’assurer de la qualité d’un achat de 200 000 $», illustre Guy Giasson, de l’ACQC.

Ne pas trop aimer sa future maison

Plusieurs citoyens trop amoureux de leur futur achat atténuent les conclusion­s d’un rapport d’inspection. Quand, quelques mois plus tard, ils constatent que les traces de moisissure­s cachaient une infiltrati­on majeure qu’ils ont négligé de faire examiner, ils retombent vite sur Terre.

Référence du courtier

Le courtier connaît de bons inspecteur­s? Peut-être. Il faut garder en mémoire qu’il a pour but premier de vendre la maison et d’empocher la commission. Il n’aura pas toujours le réflexe de recommande­r l’inspecteur le plus pointilleu­x qui risque de vous faire fuir.

Poser des questions

Avant d’engager un inspecteur, il faut d’abord s’assurer qu’il détient une assurance responsabi­lité pour augmenter ses chances d’être dédommagé au cas où il commettrai­t des erreurs. Les technologu­es profession­nels, les ingénieurs et les architecte­s en détiennent tous une. Demandez-lui aussi une copie d’un rapport récent. «Certains les rédigent encore à la main, sans ajouter de photo. Ce n’est pas sérieux», souligne Guy Giasson.

Connaître les limites de l’inspection

L’inspecteur se concentre sur ce qui est visible. Il n’a pas à déplacer de gros objets et ne peut pas toujours donner un avis clair sur l’état d’un toit enneigé.

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