Monsieur Brassard me laisse de glace
Monsieur Jacques Brassard, dans son article du Journal de Québec du 13 février, tente de justifier son déni du réchauffement climatique. Ici comme dans toute chose, des idéologies s’affrontent, c’est vrai.
Mais il est prouvé que la surface des glaciers recule, que la banquise des pôles recule, que le pergélisol fond, que les zones désertiques augmentent et que le niveau des mers monte. Par contre, la température moyenne, il faut le dire, n’est pas des plus faciles à évaluer, même si on tend à dire qu’elle suit une tendance à l’augmentation, certains contredisent ces chiffres. Les gaz dégagés par des énergies fossiles tirées des entrailles de la Terre où elles ont pris naissance il y a plusieurs siècles en captant du CO2 redonnent à l’atmosphère une quantité gigantesque de ce vieux CO2, ce qui provoque un effet de serre évident.
Il faut trouver un équilibre sain entre le déni et le béni-oui-oui. Une chose est certaine, c’est que l’utilisation des énergies fossiles devrait ralentir, car le jour où coulera le dernier baril de pétrole, dans 2 ou 3 siècles, le monde sera confronté à un retour en arrière de la qualité de vie, de la santé et du bien-être général. De quels matériaux seront faits leurs iPad et leurs téléviseurs s’il n’y a plus de plastique? Avec quoi voleront les avions s’il n’y a plus de kérosène?
Nos abus et notre gaspillage de cette ressource épuisable des combustibles fossiles amèneront à l’évidence une pénurie et ce sont nos descendants qui en souffriront et nous en accuseront. Par chance, nous ne serons plus là pour recevoir leurs reproches.
Mais que Monsieur Brassard se rassure, lorsque le soleil n’émettra plus de rayons, la terre reviendra à la température de l’univers, le zéro absolu, mais cela dans plusieurs milliers de générations.
Gilbert Blachon