En réponse à la lettre ouverte de Diane Lamarre
Mme Lamarre, J’ai personnellement passé la fin de semaine du 1er juillet 2012 aux soins semi-intensifs de l’hôpital Enfant-Jésus, où j’ai été traité comme un roi. Le problème est que je devais être transféré à l’étage (lit régulier) le vendredi. Mais une administratrice a décidé de fermer les lits pour la fin de semaine de trois jours. Le personnel en place ne comprenait pas pourquoi puisque l’urgence débordait déjà.
Le dimanche, probablement à temps triple, cette administratrice a dû revenir d’urgence pour ouvrir les lits fermés le vendredi.
Je me souviens aussi de la saga autour des laboratoires d’oncologie construits à coup de centaines de millions de dollars devant l’Hôtel-Dieu de Québec qui étaient prêts en mai, mais dont le budget d’exploitation n’était prévu que pour un vote des administrateurs en septembre seulement. Je me souviens aussi du déménagement des patients du 15e étage de l’HDQ vers le 7 ou 8e étage pour faire place aux bureaux de l’administration de l’HDQ. Les patients déménagés plus bas ont toutefois pu bénéficier d’un bain orthopédique… connecté 18 mois plus tard et après une sortie publique du personnel, faute de budget. Comme si aucun plombier n’était pas disponible dans l’hôpital ou que le vendeur ne pouvait pas l’installer.
Je me souviens des bureaux de la Régie régionale sur les terrains du Centre de réhabilitation de Québec (ex FrançoisCharron) qui a été construit à un prix sensiblement équivalent au budget d’un nouveau bloc opératoire à l’Hôpital Laval. Le bloc rénové à grands frais ne pouvait opérer et l’équipe médicale a été dissoute.
Et je me retiens pour ne pas vous rappeler «l’oubli» de 95 M$ lors de l’ouverture du Centre Mère-Enfant: les administrateurs avaient oublié d’acheter les meubles, tous les meubles.
Là, ils seront 6000 de moins pour prendre ces décisions.
Je n’aime pas Barrette, mais je vais me pincer le nez et attendre voir ce que ça va donner. Éric Barnabé, Orphelin politique...
pour l’instant