« Avec Price, tout est possible » – Éric Des Jardins
Même s’il est occupé avec la gérance de ses investissements dans Scandinave Spa, de ses immeubles en Abitibi et du bar dont il est propriétaire à Saint-Sauveur, Éric Desjardins reste un passionné de hockey.
Il continue de jouer régulièrement avec des amis et il a su se garder en excellente forme, lui qui a pris sa retraite à l’issue de la saison 2005-2006.
Desjardins a vécu les plus beaux moments de sa carrière au printemps 1993 lorsqu’il a aidé le Canadien à remporter la coupe Stanley. Croit-il que la formation actuelle, qui domine le classement dans l’Est, pourrait imiter celle de 1993? Quel parallèle peutil tracer entre les deux formations?
«On misait à l’époque sur le meilleur gardien de la ligue en Patrick Roy, et Carey Price est le genre de gardien qui permet à ses coéquipiers de croire que tout est possible dans les séries tellement il est dominant», a-t-il répondu.
«Le Canadien comptait cependant sur une équipe plus aguerrie à l’attaque en 1993 avec les Damphousse, Muller, Bellows, Carbonneau et Keane. L’équipe actuelle peut certainement connaître un autre long parcours dans les séries. Il faudra toutefois qu’un joueur comme Max Pacioretty parvienne à s’affirmer davantage.»
PRÊT POUR UN EMPLOI D’ENTRAÎNEUR
Desjardins a été l’un des meilleurs défenseurs de son époque et on s’étonne qu’il n’occupe pas aujourd’hui un rôle d’entraîneur.
«J’ai vécu brièvement l’expérience avec les Flyers en 2008, lorsqu’on m’avait offert le poste de responsable du développement des joueurs, mais je n’étais pas prêt, à ce moment-là, à voyager avec l’équipe et à m’éloigner de ma famille», a expliqué l’homme de 45 ans.
« Mes enfants sont maintenant âgés de 10 et de 16 ans et je ne dirais pas non si les Flyers ou le Canadien m’offraient l’occasion de travailler avec les jeunes défenseurs de leur organisation.»
Il est d’avis que Nathan Beaulieu possède tout le talent nécessaire pour connaître une belle carrière.