Le Journal de Quebec

Pascal Baillargeo­n met un terme à sa carrière

Les Alouettes n’ont pas offert de contrat à l’ancien du Rouge et Or

- RICHARD BOUTIN Le Journal de Québec

L’heure de la retraite a sonné pour Pascal Baillargeo­n.

«J’ai un goût amer de terminer ma carrière sur une blessure, mais je serai fier de mes réalisatio­ns dans quelques années, a confié l’ancien garde étoile du Rouge et Or de l’Université Laval. Pour un gars qui a commencé à jouer au football sérieuseme­nt seulement au cégep et dont l’intérêt était dirigé vers le hockey, je me suis rendu pas mal plus loin que prévu. Je veux remercier mes parents (Denis Baillargeo­n et Angèle Blais) sans qui rien n’aurait été possible.»

Remis d’une déchirure au ligament croisé antérieur subie l’an dernier avec les Alouettes de Montréal, Baillargeo­n était prêt à renouer avec l’action. Après trois opérations, le choix de 3e ronde (21e au total) des Tiger Cats de Hamilton en 2011, âgé de 29 ans, a suscité de l’intérêt.

«En raison de mon âge et de mon historique de blessure, j’ai été surpris qu’il y ait autant d’intérêt, a-t-il exprimé. Saskatchew­an, Edmonton et Winnipeg étaient prêts à me signer. L’intérêt m’a fait réfléchir, mais l’Ouest s’avérait une option compliquée. Si Toronto avait démontré de l’intérêt, j’y aurais réfléchi.»

PLUS DE NÉGATIF

«Je ne suis pas seul dans l’équation, de poursuivre le produit des Faucons de Lévis-Lauzon. On va avoir une deuxième petite fille en juillet et ma blonde va compléter ses études en médecine à Toronto à compter de novembre. Mon genou était parfait, mais il y avait plus de négatif quand j’ai pesé le pour et le contre.»

Les Alouettes n’ont pas offert un nouveau contrat à Baillargeo­n quand le marché des joueurs autonomes s’est ouvert le 10 février. «Je m’y attendais, a-t-il indiqué. Ils ont signé Philip Blake et ils ont tous leurs Canadiens sur la ligne offensive. Cela aurait été le fun de disputer un match au PEPS.»

EXPÉRIENCE

Les Alouettes affrontero­nt le Rouge et Noir dans un match présaison le 13 juin au PEPS.

Baillargeo­n poursuivra son associatio­n avec les Faucons comme entraîneur de la ligne offensive. «À défaut de jouer, je vais rester près du football, a-t-il résumé. J’ai aimé mon expérience l’an dernier et je serai de retour pour au moins une autre année.»

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Remis d’une déchirure au ligament croisé antérieur subie l’an dernier avec les Alouettes de Montréal, Pascal Baillargeo­n était prêt à renouer avec l’action.

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