Le Journal de Quebec

tu peux Continuer de Sacrer Comme un Charretier, Cher Éric ! tout le monde s’en fout, on dirait. pire : le Québec semble aimer ça !

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vont disparaîtr­e parce que leur usage est devenu si banal que, pour les jeunes sans notion de religion catholique, ils ont perdu leur charge symbolique.

ENSEIGNONS À SACRER À NOs ENFANTS

En tout cas, tu peux continuer de sacrer comme un charretier, cher Éric! Tout le monde s’en fout, on dirait. Pire: le Québec semble aimer ça!

Quel étrange pays que le nôtre! Pourquoi cette adulation du joual et cette complaisan­ce pour la vulgarité?

Dans les séries télé américaine­s, aussi, parfois, ça sacre une fois par phrase. Mais dans les émissions de variétés à heure de grande écoute? Jamais de la vie!

Je suis étonné que la réforme n’ait pas déjà entrepris d’inculquer des notions de sacre à nos écoliers pour les aider à s’épanouir dans cette forme d’expression. Pourquoi priver nos enfants de ce registre langagier?

UN DUR AU COEUR TENDRE

Pour continuer de parler d’Éric Lapointe, pour qui j’ai autant d’affection que de respect soit dit en passant, je peux dire que j’ai assisté à un miracle l’autre jour à TVA. J’ai vu, de mes yeux ébahis, notre rocker national sourire. Il me semble que c’est la première fois.

Éric Lapointe a-t-il été élevé dans un salon mortuaire ou un quelconque milieu lugubre? Son personnage de dur à cuire en veste de cuir, avec son air intensémen­t renfrogné, semble si allergique au sourire que j’ai l’impression que, si on lui chatouilla­it les dessous de pieds, il tomberait raide mort!

Enfin, si ma chronique d’aujourd’hui le fâche, je peux imaginer sa baboune. Il la fait si bien.

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