Joffrey Lupul témoin de la fin du monde
L’attaquant des Leafs confirme que l’ambiance est mortuaire dans le vestiaire
TORONTO | (Agence QMI) L’attaquant Joffrey Lupul a décrit dans ses propres mots l’ambiance chez les Maple Leafs de Toronto et ces propos ne sonnent pas très bien.
«On peut faire semblant de minimiser nos problèmes et dire qu’on n’y pense pas, mais ce n’est pas le cas», s’est désolé Lupul au Toronto Sun, mercredi.
«Certains jours, on se sent comme si c’était la fin du monde, surtout avec les rumeurs d’échange, des transactions qui nous feraient perdre nos amis. C’est incroyablement frustrant.»
Quand on sait que les Leafs ont perdu 23 de leurs 27 derniers matchs, force est de constater que les mots de Lupul sont justes. Disons les choses comme elles sont: à moins d’un miracle, les Torontois vont rater pour une neuvième fois dans la dernière décennie les séries de fin de saison.
DIGNITÉ
Ainsi, les joueurs ne jouent plus que pour eux-mêmes, pour leur futur, mais aussi pour préserver leur dignité.
«Les jeunes veulent faire bonne impression, d’autres veulent être échangés à une équipe aspirant aux grands honneurs. Tu veux aussi bien jouer pour te sentir mieux avec toi-même et avec tes coéquipiers», a déclaré Lupul.
Si les Maple Leafs ont obtenu l’attaquant de 36 ans Olli Jokinen dans la transaction qui a envoyé le défenseur Cody Franson chez les Predators de Nashville, c’est un peu parce qu’ils ont besoin de leadership. En fait, le jeune Peter Holland n’a pas mâché ses mots à ce sujet. «C’est assez, a lancé l’attaquant de 24 ans. Je suis frustré. C’est dur d’être un jeune comme moi. Je ne veux piler sur les pieds de personne, mais si j’étais un vétéran, je pense que j’aurais dit ma façon de penser à tout le monde.
«Les gars ne se fichent pas de ce qui se passe, mais nous devons faire quelque chose. Nous n’arrêtons pas de nous dire que nous rivalisons avec les autres équipes dans nos rencontres, mais nous trouvons toujours des façons de perdre.»