Un bilan positif pour la Bourse Rideau
Plus de 1000 représentants du monde culturel réunis à Québec
Année après année, la mission de la Bourse RIDEAU ne change pas. Et cette mission est de promouvoir les arts vivants et de les rendre accessibles partout sur le territoire du Québec.
La 28e édition de la Bourse RIDEAU a pris fin, hier, dans la Vieille Capitale, après cinq jours d’activités, de spectacles et un gala, où une douzaine de prix et de bourses ont été remis.
Colette Brouillé, directrice générale, trace un bilan positif avec 193 kiosques et plus de 1000 participants provenant des différentes sphères associés à la diffusion de la culture.
«On pensait qu’il y aurait peutêtre moins de gens, cette année, en raison de la conjoncture économique, mais ça n’a pas du tout été le cas . Les arts vivants sont plus que jamais vivants. Ce que j’ai vu, cette année, est d’une qualité exceptionnelle. Le calibre est fort dans toutes les disciplines», a- t- elle indiqué, quelques heures avant le gala, présenté au Théâtre Capitole.
OFFRE FOISONNANTE
Colette Brouillé le précise. L’offre culturelle au Québec est foisonnante comme jamais. Elle s’est énormément développée au cours des 30 dernières années. Le défi est de réussir à amener ces artistes hors des grands centres que sont Québec et Montréal.
«Ça va bien en ce qui concerne la chanson, mais il y a encore du travail à faire dans les disciplines plus pointues et plus à risque, comme la danse contemporaine et tout ce qui touche les jeunes publics», a laissé tomber la directrice générale.
Colette Brouillé donne en exemple un spectacle de danse qui pourrait, par exemple, être présenté sur la Côte-Nord.
«C’est difficile d’amener un spectacle de danse contemporaine à Baie- Comeau, qui va avoir besoin de 200 spectateurs pour que l’opération soit rentable. C’est l’équivalent, en terme de comparaison, de trois Stade Olympique remplis», at-elle fait remarquer.
Le gouvernement, selon la directrice générale de la Bourse RIDEAU, devrait faire un effort additionnel, financièrement, afin d’amener la culture partout au Québec.
«C’est clair. Il est démontré que la fréquentation de l’art a des effets sur la santé des gens. C’est quelque chose, même, qui est fondamental » , a laissé tomber Colette Brouillé.