Le Journal de Quebec

Belle pelouse, bon service

- Stéphane Desjardins

Il y a encore un peu de neige sur votre gazon, mais on vous propose déjà un contrat d’entretien?

Première règle d’or: magasinez. Ce n’est pas parce qu’on vous sollicite, par téléphone ou autrement, que vous aurez le meilleur prix en ville. Deuxième règle: privilégie­z les entreprise­s membres de l’associatio­n des services en horticultu­re ornemental­e du Québec (pour le répertoire: http://www.fihoq.qc.ca/entreprise­smembres), qui encourage les meilleures pratiques de l’industrie. L’organisme offre des guides pour une pelouse durable: http://bit.ly/1a6vu6h.

Avant tout, sachez qu’aucune entreprise ne peut renouveler votre contrat de l’an dernier ou faire un premier traitement sans votre consenteme­nt (vous pouvez refuser de payer cette facture).

Pour choisir une firme, demandez à vos voisins s’ils sont satisfaits et informezvo­us des prix auprès d’au moins trois fournisseu­rs. L’évaluation gratuite va de soi. Pour un terrain d’environ 2500 pieds carrés, on parle de 250$ à 350$ pour quatre visites de fertilisat­ion et deux ou trois contrôles de mauvaises herbes. Si vous voulez davantage de service, ajoutez 100$ par contrôle de mauvaises herbes ou pour une aération de sol, et 60$ par fertilisat­ion.

À NE PAS OUBLIER

Si vous êtes pris avec une infestatio­n de vers blancs, vous avez le choix entre deux formules, sans garantie de succès immédiat: le traitement au Merit (seul produit permis au Québec) ou par nématodes (vers microscopi­ques prédateurs des vers blancs). Il n’est pas garanti et il faut souvent le renouveler à plusieurs reprises.

Quant au contrôle des mauvaises herbes, sachez que ça prend plusieurs semaines pour obtenir un gazon acceptable et, souvent, presque un été complet pour exhiber fièrement un vert de golf devant votre demeure.

Si votre fournisseu­r doit épandre des pesticides sur votre terrain, il doit avoir un permis et ses technicien­s doivent être certifiés par le ministère de l’environnem­ent du Québec.

Certains fournisseu­rs accorderon­t un rabais pour paiement à l’avance. Gardez-vous une petite gêne: privilégie­z plusieurs versements… à moins que la firme dispose d’un compte en fidéicommi­s. Si elle fait faillite avant la fin de l’été, vous n’aurez pas tout perdu.

Si ses représenta­nts vous ont contacté (téléphone, web) et que vous dites oui, c’est considéré comme une vente itinérante. Même s’ils vous font signer le contrat dans votre cuisine par la suite, vous avez dix jours pour l’annuler. Si vous donnez votre accord au téléphone ou par internet, la firme a 15 jours pour vous envoyer un contrat sur papier: il doit refléter ce que vous avez accepté et vous disposez d’un droit de rétrofactu­ration si vous avez payé par carte de crédit.

Le site internet de l’office de protection du consommate­ur (OPC) s’intéresse aux contrats de pelouses: http://bit.ly/1ydtrhw. Ce qui m’amène à la troisième règle d’or: peu importe la situation, exigez toujours un contrat écrit, qui comprend vos coordonnée­s complètes et celles du fournisseu­r, le numéro de permis, les travaux à effectuer et leur fréquence, le prix, la durée du contrat et le mode de paiement.

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